La Compagnie des Frivolités Parisiennes, qui voyage dans le répertoire de l’opéra-comique et de l’opéra-bouffe,
s’efforce depuis sa création de redonner vie et corps à des oeuvres qui reposent paisiblement depuis trop longtemps.
Pour cette 4ème saison, c’est un opéra-comique de Jules Massenet qu’elle a choisi de ressusciter !
Crée en 1872 à l’Opéra-comique, Don César de Bazan n’a presque pas été joué depuis et bénéficie pourtant d’une qualité d’écriture remarquable et d’un livret aux nombreux rebondissements !
Dirigé par Mathieu Romano, l’Orchestre des Frivolités Parisiennes pourra montrer toute sa virtuosité pour rendre hommage à J. Massenet.
La mise en scène inspirée de Damien Bigourdan permettra de plonger le spectateur au coeur de l’oeuvre et de mettre en lumière la psychologie des personnages.
Don César de Bazan fut créé à l’Opéra-Comique en 1872, monté une fois ou deux par-ci par-là jusqu’aux années folles, avant d’être quasi oublié…
Quel plaisir et quelle excitation lorsqu’un grenier nous ouvre ses coffres anciens ! Comment ne pas trépigner à l’idée d’entendre une musique qui n’est aujourd’hui que partition, dont aucun enregistrement n’existe ?
Quel enthousiasme et quel défi de nous savoir attendus presqu’autant qu’à la toute première représentation !
De savoir que la curiosité sera aiguisée comme jamais, puisque Jules Massenet est bel et bien un géant désormais.
Je m’appelle César, comte de Garofa ; Mais le sort de folie en naissant me coiffa
Don César, un Grand d’Espagne ruiné et viveur patenté, se bat en duel pour sauver Lazarille des griffes d’un capitaine cruel. Un édit royal ayant interdit les duels durant la Semaine Sainte, Don César est arrêté et condamné à mort par pendaison.
Dans la cellule de sa prison, il reçoit la visite de Don José de Santarém. Premier ministre du roi Charles II, Don José est secrètement épris de la Reine, laquelle lui refusera son amour tant que l’infidélité du roi ne sera pas prouvée.
Charles II est bien amoureux de Maritana, une chanteuse des rues, mais ne peut l’approcher à cause de sa condition inférieure. Don José imagine donc de faire épouser Maritana par le condamné à mort avant son exécution, la faisant ainsi comtesse de Bazan.
Sans expliquer son plan, il promet richesse et noblesse à Maritana d’une part, et offre à Don César d’éviter l’infamie de la corde ainsi que d’assurer la protection du jeune Lazarille.
Le faux mariage puis le simulacre d’exécution ont lieu.
La veuve est amenée au palais San Fernando pour apprendre les bonnes manières et on l’assure que son mari sera bientôt de retour d’exil.
Le Roi tente de se faire passer pour lui, mais Maritana lui dit qu’elle ne peut l’aimer.
Le véritable Don César fait alors irruption : ayant réussi à déjouer le complot de Don José et à protéger l’honneur du couple royal, il est nommé gouverneur de Grenade par le roi et repart au bras de son épouse.
Création au Théâtre de Saint-Dizier le 28 février 2016 à 15h
Le 13 mars 2016 au Théâtre de la Porte Saint-Martin (Paris – 10e) à 16h
Le 22 avril 2016 au Théâtre de Dreux à 20h
Le 29 avril 2016 à l’Opéra de Reims à 20h30
Le 25 septembre 2016 à la Rotonde de Thaon-les-Vosges à 15h