Ludique, graphique, poétique, politique ?
Le Mastaba de Christo et Jeanne-Claude,
un must de l’été à la Fondation Maeght
Durant tout l’été et jusqu’au 27 novembre 2016, la Fondation Maeght invite petits et grands, amateurs d’art, du jeu et de la poésie, à découvrir l’esprit unique de l’œuvre de Christo et Jeanne-Claude sur la colline de Saint-Paul de Vence.
Événement phare de l’exposition : le monumental Mastaba créé par Christo, en hommage aux couleurs de Miró, redéfinit l’échelle de la Cour Giacometti et questionne notre rapport à l’art autant qu’à l’espace, dans un hommage, vibrant et coloré, à la nature et à l’architecture.
Au pied de cette construction extraordinaire, haute de 9 mètres, longue de 17 et large de 9, composée d’un millier de barils, le spectateur fera l’expérience d’une confrontation spectaculaire entre l’univers de Christo et l’architecture de Josep Lluίs Sert.
Le dialogue des formes et des couleurs, celui du ciel immense et des reflets colorés des barils sur les murs, rythme un autre rapport à l’espace comme au temps.
Cette exposition inédite est celle d’un couple qui veut vivre « hors limites ».
Célèbres pour leurs installations poétiques et monumentales, Christo revendique une démarche libre, avant tout esthétique, toujours engagée.
Avec sa compagne Jeanne-Claude décédée en 2009, leur œuvre s’articule autour de projets d’envergure, d’interventions directes et éphémères sur des édifices comme sur des paysages entiers.
À travers un parcours riche et varié, entre sculptures, installations, dessins et maquettes, photographies, films et travaux préparatoires, la Fondation Maeght retrace plusieurs décennies du travail du couple, qui a toujours cherché à partager l’art avec le public.
Dans cette exposition, l’artiste et Olivier Kaeppelin, directeur de la Fondation Maeght, ont choisi de se concentrer sur un aspect de l’œuvre de Christo et Jeanne-Claude : le travail avec les barils de pétrole, depuis les premiers projets de Mastabas jusqu’au projet mythique qu’ils développent, pour l’oasis de Liwa, dans le désert d’Abu Dhabi depuis les années 1970.