Des jardins de Monet à la savane de Kirikou :
les gares parisiennes, destinations culturelles du printemps

Le printemps 2017 est l’occasion pour les gares parisiennes de proposer aux voyageurs, riverains et passants une programmation culturelle de grande qualité, en partenariat avec des festivals et des institutions. Réaffirmant sa conviction que la culture a toute sa place dans les gares, véritables lieux de vie au cœur des villes, SNCF Gares & Connexions propose de faire voyager vos sens à travers un parcours qui vous emmènera de Paris à l’autre bout du monde.

SNCF Gares & Connexions a choisi depuis sa création de mettre la vie culturelle des régions et des villes au cœur des gares. Révélateur de cultures, la branche crée des expositions sur mesure pour les gares, en version XXL. Partenaire des plus grandes institutions culturelles et manifestations dédiées à la photographie, à la musique et à l’art, SNCF Gares & Connexions prolonge leurs expositions « hors les murs », et les fait ainsi connaître aux millions de voyageurs qui, chaque jour, parcourent les gares.
Une proposition de parcours pour découvrir la programmation culturelle des gares parisiennes.

1^ère étape – Gare de Paris-Est : le Grand Paris vu par ses habitants

Rendez-vous sur le parvis de la gare de Paris-Est : dans le cadre du Mois de la Photo, SNCF Gares & Connexions s’est associé au Théâtre de la Nuit (TdN) pour faire découvrir aux voyageurs et riverains « Le Grand Paris vu de nos fenêtres ». Des photographies des douze territoires de la métropole du Grand Paris, prises et commentées par des habitants ont été collectées depuis 2015 par le TdN. Auparavant exposées à la Maison de l’Architecture, elles sont désormais accessibles à tous devant la gare de Paris-Est jusqu’à la fin du mois de mai.

« Le Grand Paris vu de nos fenêtres » – Partenariat avec le Théâtre de la Nuit (TdN)
Jusqu’au 31 mai, sur le parvis de la gare

2^e étape – Gare de Paris-Nord : voyage sensoriel le long des jardins

A quelques minutes à pied, la gare de Paris-Nord invite à un voyage sensoriel. En partenariat avec le Grand Palais et son exposition « Jardins », la gare accompagne les visiteurs dans une promenade quasiment en taille réelle le long des jardins peints par des grands maîtres (Monet, Fragonard, Cézanne, Klimt, Picasso, Matisse).
  « Jardins » – Partenariat avec Le Grand Palais
Jusqu’au 31 mai, au niveau 0 et sur la verrière de la gare

3^e étape – Paris-Gare de Lyon & Paris-Bercy : retrouver son enfance avec le personnage de Kirikou

Paris-Gare de Lyon entraîne ensuite le visiteur dans le monde de Kirikou, créé par Michel Ocelot. Cette installation incitera les plus rêveurs ou les plus nostalgiques à découvrir l’exposition « Mômes & Cie » de la Cinémathèque Française, qui explore l’univers de l’enfance tel qu’il a été vu et montré par le cinéma (d’E.T. à Harry Potter, en passant par Mon voisin Totoro ou encore Charlie et la Chocolaterie).
Le voyage dans le monde de Kirikou se poursuit au-delà de la gare de Lyon, dans la gare voisine de Paris-Bercy-Bourgogne-Pays d’Auvergne.

L’univers de Michel Ocelot « Mômes & Cie » – Partenariat avec la Cinémathèque Française
Jusqu’au 30 juin, dans le Hall 3 de Gare de Lyon et sur les parois vitrées de Paris-Bercy

4^e étape – Gare de Paris-Austerlitz : la ville comme dans les rêves

Les Hyperphotos de l’exposition « Grand Voyageur » de Jean-François Rauzier transforment la gare de Paris-Austerlitz en architecture imaginaire. Déployées sur plus de 250 m, ses photographies monumentales aux allures de puzzles numériques interrogent le public sur notre perception du monde et le devenir de notre patrimoine. De sa bibliothèque idéale aux baisers célèbres du cinéma, des grandes capitales d’aujourd’hui aux villes utopiques de demain, Jean-François Rauzier nous invite à un grand voyage dans des mondes rêvés.

Jean-François Rauzier, « Grand Voyageur »
Jusqu’au 31 mai, Cour Seine voies 1 à 7 de la gare de Paris-Austerlitz

5^e étape – Gare de Paris-Montparnasse : évasion au format XXL

Étape suivante du parcours, la gare de Paris-Montparnasse expose les clichés d’un grand nom de la photographie, Joel Meyerowitz, et d’un jeune talent autodidacte, Fethi Sahraoui.

Dans le cadre du Mois de la Photo et en collaboration avec la Fondation Cartier pour l’art contemporain, la gare de Paris-Montparnasse nous invite à l’évasion en compagnie de Joel Meyerowitz. Pionnier de la photographie couleur, Meyerowitz a sillonné les routes du monde, capturant les paysages et les scènes de la vie depuis sa voiture. Son travail est exposé en gare en exclusivité à la gare, en écho à l’exposition « Autophoto » à la Fondation Cartier.
Autres paysages, autre technique : Fethi Sahraoui, photographe autodidacte algérien, a parcouru le désert du Sahara avec son smartphone, capturant les scènes de la vie ordinaire dans les camps du sud-ouest de l’Algérie. Dans le cadre de son partenariat avec l’Institut du Monde Arabe, SNCF Gares & Connexions a souhaité valoriser le travail de ce jeune photographe, exposé pour la première fois dans le cadre de l’exposition « Trésors de l’Islam en Afrique », en présentant 24 photographies inédites de la série « Mercy Island ».

Joel Meyerowitz / « Autophoto » – Partenariat avec la Fondation Cartier pour l’art contemporain
Jusqu’au 31 mai, le long du quai 24 et sur les piliers du quai transversal de Paris-Montparnasse
 
Fethi Sahraoui – Partenariat avec l’Institut du Monde Arabe
Jusqu’au 31 mai, les photos sont exposées sur des totems au niveau +2 de Paris-Montparnasse

6^e étape – Gare de Paris-Saint-Lazare : quand les stylos BIC^© deviennent source d’inspiration et matériau de création

Dernière étape : la salle des Pas perdus de la gare de Paris Saint-Lazare, où plane une œuvre aussi majestueuse qu’originale, le Pavillon BIC^©. Imaginée, conçue et réalisée par les architectes et ingénieurs Yousef et Elias Anastas, Yann Santerre et Landolf Rhode-Barbarigos, cette structure suspendue est composée de 12 843 stylos BIC^® Cristal^®. Les auteurs ont cherché par ce projet à transformer la fonction du stylo pour n’en extraire que la texture, les reflets, les transparences. Démultiplié, il devient un motif, une nouvelle matière.

« Pavillon BIC^® » ,jusqu’au 15 mai, dans la salle des Pas perdus de la gare de Paris-Saint-Lazare