Pauline Ohrel
Détournement Poétique
Exposition jusqu’au lundi 10 juillet 2017
Pauline Ohrel est sculpteur jusqu’au fond de ses entrailles : elle tord, détord, soude, malaxe, caresse, étire, aime, anime les matériaux qu’elle touche; du grillage au papier de soie, de la terre au bronze…ils lui servent à exprimer une vraie émotion poétique.
L’univers animalier de Pauline Ohrel
L’univers animalier de Pauline Ohrel est une illustration supplémentaire et réjouissante de son travail de « sculpteur du sensible ».
Ses girafes de bronze – copines bavardes, son ours blanc dans la puissance de son mouvement, ses oiseaux de fil en toute légèreté – illustrent sa maitrise des matériaux au service d’une rare sensibilité.
« J’ai apprécié le travail animalier quand j’ai, là aussi, fait l’expérience d’une vraie rencontre, avec des représentations habitées, où l’esprit l’emporte sur la représentation figée ».
Ses animaux sont effectivement étonnamment vivants, presque humains. Le traité, plus ou moins « ébauché », leur garde toute la fraicheur du geste.
Pauline Ohrel, l’art de l’élan
Pauline Ohrel sculpte des silhouettes plus légères que l’air, en perpétuelle apesanteur. Elle chorégraphie ses oeuvres autant qu’elle les façonne.
Bienvenus ceux qui allègent le spectacle de la vie, qui lui ôtent ses maux, qui la délestent de ses lourdeurs. Pauline Ohrel, depuis une vingtaine d’années, a cherché à accomplir ce miracle : rendre ses sculptures plus légères que l’air, les arracher à la loi de la gravitation.
Ses bronzes sont des corps affinés qui s’élancent, se dressent vers la lumière. Leurs regards interrogent et leurs membres pétris par l’ascèse expriment une sorte de qui-vive, une dignité invincible.
Cette artiste – qui a notemment installé son bestiaire de grillage au conservatoire Claude-Debussy, rue de Courcelles – ne sacrifie jamais à l’art pour l’art. Elle est en quête, dans chacune de ses créations, de la grâce du mouvement ou du regard saisi dans l’instant le plus sensible.
Ce sculpteur chorégraphe puise son inspiration dans l’élégance des danseuses et des oiseaux. Elle fut l’une des premières artistes à détourner le grillage.
La pensée de Maurice Barrès lui sied à merveille : « Pour chaque être, il existe une sorte d’activité où il serait utile à la société, en même temps qu’il y trouverait son bonheur. «
LUCIEN MAILLARD
Informations pratiques
show room Flora Auvray
architecte d’intérieur
6, rue de Vienne 75008 Paris
Comment ai je pu ignorer cette artiste du grillage….il me faudra aller combler cette lacune en la découvrant des qu’il me sera posdible, au collège des Bernardins.