La Fondation Louis Roederer, partenaire de la carte blanche de Camille Henrot
Du 18 octobre 2017 au 7 janvier 2018 au Palais de Tokyo, Paris
À l’automne 2017, le Palais de Tokyo confie à Camille Henrot (née à Paris en 1978, vit à New York) la totalité de ses espaces d’exposition à l’occasion de la troisième édition d’une série de cartes blanches, initiée par Philippe Parreno en 2013 et poursuivie avec Tino Sehgal en 2016. Cette carte blanche à l’artiste française – lauréate du Lion d’Argent de la 55e Biennale de Venise (2013) mais aussi des prix Nam June Paik (2014) et Edward Munch (2015) – permettra de rendre compte de la richesse de sa pratique, et de l’ampleur des intérêts qu’elle met en jeu.
« Si quiconque me demandait pourquoi la Fondation Louis Roederer a choisi d’accompagner Camille Henrot dans la carte immaculée que lui a donné Jean de Loisy, je lui dirais que notre Fondation adore le concept de « Days are Dogs » et l’idée toute simple que la semaine est une invention humaine. Après, il y a ce qu’on en fait et là, la Fondation Louis Roederer est très sensible à la variété d’œuvres que Camille Henrot convoque à cette occasion car elle invite à entrer en mêlée des artistes internationaux comme il existe des rugbymen internationaux… un véritable pack de talents au sens rugbystique du mot. » Michel Janneau, Secrétaire Général de la Fondation Louis Roederer et Directeur Général Adjoint de Louis Roederer.
A propos de l’exposition « Days are Dogs »
Au Palais de Tokyo, Camille Henrot réunira un vaste ensemble d’œuvres organisées autour de la notion de dépendance – envisagée ici comme un prisme à travers lequel considérer tous les aspects de la condition humaine, tant à une échelle intime, au sein des relations affectives ou sexuelles par exemple, qu’à une échelle collective, dans des relations de domination sociale, économique, culturelle ou idéologique. Les désirs et les frustrations sont répartis concrètement dans nos vies par les jours de la semaine. De la même manière, l’exposition déploie cette organisation temporelle dans l’espace. Commençant avec Monday, chaque section est consacrée à une journée, à laquelle sont généralement associés une humeur, une planète, un ensemble d’images symboliques et d’actions pragmatiques, dont les œuvres se font l’écho.
Le travail de l’artiste, qui bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance internationale, a été exposé dès 2007 au Palais de Tokyo, et ce à plusieurs reprises. Rassemblant une large palette de supports – sculptures, fresques, dessins, vidéos, installations –, l’exposition mettra en scène de nombreuses œuvres inédites, notamment Saturday, son premier lm depuis son grand succès Grosse Fatigue (2013). Elle inclura également un ensemble de travaux récents conçus en prévision de cette carte blanche, présentés en 2016 dans le cadre de son exposition personnelle « Monday » à la Fondazione Memmo (Rome).
Commissaire : Daria de Beauvais
A propos de la Fondation Louis Roederer
Créée en 2011, la Fondation Louis Roederer a pour vocation de pérenniser et structurer la politique de mécénat conduite par la Maison Louis Roederer depuis 2003 et d’ouvrir son action de mécène à de nouveaux projets tout en accompagnant la création artistique et sa rencontre avec le public. La Fondation Louis Roederer soutient ainsi la Bibliothèque nationale de France (depuis 14 ans) et le Palais de Tokyo depuis sa réouverture en 2012. Fidèle soutien à la photographie, la Fondation accompagne le Grand Palais depuis la création de sa galerie de photographies en 2013. Depuis 2017, la Fondation soutient également les Rencontres d’Arles. La Fondation Louis Roederer s’est engagée auprès du Palais de Tokyo depuis sa réouverture en 2012 et soutient ainsi plusieurs expositions par an. La « Triennale » a été la première exposition soutenue, suivie par l’accompagnement de plusieurs moments intenses : les expositions de Julio Le Parc, « Nouvelles Vagues » ou encore Philippe Parreno en 2013, l’exposition d’Hiroshi Sugimoto en 2014 et celle de Takis en 2015. La Fondation a accompagné l’exposition de Jean-Michel Alberola, un ami de longue date, de Michel Houellbecq puis de Taro Izumi.
Chaque fois, la Fondation Louis Roederer trouve, avec ces artistes et ces événements, un nouvel exemple d’une « recherche de l’œuvre », authentique et superbe dans son exigence créative.
A propos de Louis Roederer
Fondée en 1776 à Reims, Louis Roederer est une maison familiale et indépendante présidée par Frédéric Rouzaud. Outre la production du champagne Louis Roederer et de Cristal, Louis Roederer possède également le champagne Deutz, le Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande (Grand cru classé de Pauillac), les Châteaux Haut-Beauséjour et Pez (Saint-Estèphe) et la Maison Descaves, à Bordeaux ; les Domaines Ott* en Provence, la Maison Delas Frères dans la Vallée du Rhône, Roederer Estate, Scharffenberger et le domaine Anderson en Californie, le Porto Ramos Pinto au Portugal.