Chroniques Parallèles présente les quatre projets des lauréats Audi talents 2017: Anne Horel, Emmanuel Lagarrigue, Hugo L’ahelec et Eric Minh Cuong Castaing. Leurs pratiques sont très différentes et n’ont, au premier abord, rien en commun. Ces projets révèlent pourtant des territoires communs, en particulier ce besoin d’atteindre et de dépasser les limites de leur medium.
Ces quatre démarches proposent une lecture insolite de sujets qui touchent chacun d’entre nous : notre relation aux autres et aux nouvelles technologies, notre voisinage avec la mort souvent exclue des medias contemporains, ainsi que le regard que nous portons sur des corps affaiblis et différents dans un monde où la beauté est un standard « photoshopé ». Ce parcours invite le spectateur à devenir le point de liaison de ces chroniques parallèles.
Anne Horel
Elle propose un état des lieux de notre époque sous la forme d’un abécédaire multi-médias. Pour ce projet, Anne Horel a réuni 26 artistes autour d’un Manifeste Abécédaire sur la quête d’identité d’une génération au sein d’une société en pleine mutation. Jouant sur les codes de la propagande visuelle, entraîne le spectateur dans un dispositif de collage protéiforme à partir documents d’archives confrontés aux réflexions des créateurs invités.
Emmanuel Lagarrigue
Le texte, souvent au centre des œuvres d’Emmanuel Lagarrigue, est le sujet de electronic city (prononcer not electronic city). Adaptation de la pièce Electronic City du dramaturge Falk Richter en un théâtre automatique, l’installation relève à la fois de l’art contemporain par son dispositif, du théâtre par sa mise en scène, et du cinéma par sa production. Avec pour thème la déréalisation du monde contemporain, la pièce est jouée sur huit écrans transparents
Hugo L’ahelec
The Death Show
Religieux et divertissement, sacré et spectacle, rituel et performance : Hugo L’ahelec décortique, manipule et (re)colle ces notions aujourd’hui trop souvent opposées. Son projet The Death Show invite le public dans l’espace liminaire du rituel funéraire, rendu à sa dimension poétique, numineuse.
Trois « actes » au Palais de Tokyo à Paris et un spin-off à la Friche la Belle de Mai à Marseille constitueront deux premières expositions de The Death Show
Eric Minh Cuong Castaing
L’Âge d’or
Diptyque composé d’un film et d’une performance, L’Âge d’or est un parcours proposant différents points de vue liés à une réalité spécifique : une expérimentation chorégraphique menée par des enfants atteints de troubles moteurs et des danseurs, associant technicités corporelles et nouvelles technologies.
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