L’art en plus a le plaisir d’accompagner quatre expositions lors de la nouvelle saison du Palais de Tokyo, à partir du 22 juin 2018 :
– Chroniques Parallèles, exposition des lauréats Audi talents
– Encore un jour banane pour le poisson-rêve, soutenue par la Fondation Bettencourt Schueller
– Expositions personnelles des deux résidentes SAM Art Projects : Julieta Garcia Vazquez Union des poètes et des boulangers et Bronwyn Katz A Silent Line, Lives Here
Vernissage le jeudi 21 juin, Palais de Tokyo, Paris
Sur invitation de 18h à 21h
Ouverture au public à partir de 21h
AUDI TALENTS
22 juin – 14 juillet
Chroniques Parallèles
Exposition des lauréats Audi talents 2017
Anne Horel, Emmanuel Lagarrigue, Hugo L’ahelec, Eric Minh Cuong Castaing
Chroniques Parallèles présente les projets des lauréats Audi talents 2017 : Anne Horel, Emmanuel Lagarrigue, Hugo L’ahelec et Eric Minh Cuong Castaing. Ils proposent une lecture insolite de sujets qui touchent chacun d’entre nous : notre relation aux autres et aux nouvelles technologies, ainsi que le regard que nous portons sur des corps affaiblis et différents dans un monde où la beauté est un standard « photoshopé »,…
L’exposition sera ensuite présentée du 2 septembre au 14 octobre à la Friche la Belle de Mai (Marseille).
Commissaire : Gaël Charbau
Performances inédites d’Eric Minh Cuong Castaing, le jeudi 21 juin, à 18h15 puis à 19h15
FONDATION BETTENCOURT SCHUELLER
22 juin – 09 septembre
Encore un jour banane pour le poisson-rêve
Dans le cadre de la saison Enfance
Quatrième volet du partenariat entre la Fondation Bettencourt Schueller et le Palais de Tokyo, Encore un jour banane pour le poisson-rêve interroge l’imaginaire de l’enfance, ses mythes fondateurs et ses transformations contemporaines. La scénographie immersive déploie un vaste parcours à travers des productions d’envergure d’artisans d’art et artistes plasticiens.
Commissaires : Sandra Adam-Couralet, Yoann Gourmel, Kodama Kanazawa
SAM ART PROJECTS
Expositions personnelles des deux résidentes 2018
Julieta Garcia Vazquez, Bronwyn Katz
Julieta Garcia Vazquez
Union des poètes et des boulangers
22 juin – 30 juillet
L’artiste argentine Julieta García Vazquez développe des projets collectifs répondant à des contextes précis, qu’ils soient sociaux, urbanistiques ou environnementaux. Elle imagine des actions et des collaborations qui oscillent entre la nécessité de répondre à une situation et la possibilité de laisser surgir poésie et utopies. Préserver, transmettre, réactiver et imaginer sont à l’origine de chaque projet pensé collectivement, et réunissant par exemple les habitants d’un quartier, une catégorie socio-professionnelle ou la frange d’une population donnée.
Dans le travail de Julieta García Vazquez, la forme collaborative est un support de réflexion sur la société, son organisation et ses possibles. Elle se détache du format de l’exposition et construit ses recherches à partir de rencontres et d’échanges.
À l’occasion de sa résidence SAM ART Projects, l’artiste conçoit un projet collaboratif articulé autour du pain. En association avec des boulangers et des poètes, elle propose des temps mêlant la fabrication du pain et une réflexion autour de ses symboles, de son histoire et de ses enjeux en écho à des problématiques actuelles.
Commissaire : Adélaïde Blanc
Bronwyn Katz
A Silent Line, Lives Here
22 juin – 09 septembre
Artiste pluridisciplinaire, Bronwyn Katz tente de reconstituer une histoire et une mémoire collective liées aux espaces et aux objets qui l’entourent. Le matelas usagé est un matériau récurrent dans son oeuvre. En le vidant de sa substance et en ré-agençant les différentes matières qui le composent (chutes de mousse, tourbillons extraits de sommiers en fil de fer), elle génère ce que Nicoletta Michaletos (Artthrob) a pu qualifier de « formes-fantômes ». Le matelas usagé, figure centrale de son travail,fait aussi référence aux déplacements forcés et aux difficultés économiques actuelles d’une grande partie de la population noire sud-africaine.
Bronwyn Katz fait ainsi le lien entre passé et présent grâce à cet objet, tout en livrant un message plus abstrait basé sur la dialectique construction/déconstruction. Enfin, plus qu’un autre objet, le matelas renvoie également à l’espace intime et privé, qui devient ici exposé, disséqué à la vue de tous, mais qui conserve néanmoins une forme de dignité, grâce à la délicate précision apportée par l’artiste à ses installations.
Commissaire : Marie-Ann Yemsi