AQUA – L’eau de haut en bas : Du 20 octobre 2018 au 18 août 2019
Avec AQUA. L’eau de haut en bas, l’Aquarium tropical invite ses visiteurs à la découverte du cycle de l’eau. Avec ses trois volets complémentaires – Eau du haut1, Eau l’Expo2 et l’Eau à Paris3 – l’exposition répond à toutes les questions que le public se pose sur cette ressource précieuse et fragile, de la pollution à la fonte des glaces, aux conflits liés à l’eau en passant par les catastrophes naturelles et la météorologie ou la production de l’eau potable.
Accessible, ludique et pédagogique, AQUA. L’eau de haut en bas incite à la prise de conscience, et s’inscrit dans la lignée des valeurs de protection de l’environnement et de sensibilisation au dévelppement durable promues par l’Aquarium Tropical.
1. Réalisée par le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse et par la Cité de l’Espace
2. Réalisée par le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse
3. Réalisée par Eau de Paris
EAU DU HAUT
La ressource EAU est étudiée et surveillée en continu depuis l’espace à partir de nombreux satellites d’observation qui la scrutent dans tous les recoins de la planète. Depuis une vingtaine d’années, les scientifiques ont développé des instruments de plus en plus performants, embarqués sur ces satellites, pour analyser et mesurer la quantité et la qualité de l’eau dans l’hydrosphère, la biosphère, la cryosphère et l’atmosphère.
L’eau sous toutes ses formes et dans tous ses états est un bien commun, un véritable « patrimoine » collectif, car le cycle de l’eau ne connait pas les frontières. Les satellites qui orbitent sans cesse autour de la Terre s’affranchissent aussi des limites artificielles et sont capables de surveiller les eaux du globe en continu, dans le détail et dans la globalité. De nombreuses variables essentielles au décryptage de la machine climatique ne peuvent être obtenues que par satellite !
Eau du haut propose des dispositifs variés : interactifs, multimédias, éléments manipulatoires, maquettes, images photographiques… et présente des phénomènes aussi bien à grande échelle, qu’à échelle locale. Elle présente également les utilisateurs des données satellites à travers leur quotidien. Chaque espace est analysé en fonction des acteurs de la ressource : pêcheur du Bangladesh, skippeur, femme inuit… À travers des exemples concrets, l’exposition montre l’importance et l’impact des décisions humaines dans la résolution de certains problèmes tels que le stock d’eau potable, la fonte des glaces, la gestion des fleuves…
Au cœur de l’exposition
L’élément central est un globe terrestre interactif sur lequel les visiteurs peuvent découvrir des phénomènes à l’échelle planétaire, observés et étudiés depuis l’espace. L’exposition se découpe ensuite en 4 espaces thématiques : océans, eaux continentales, glace, atmosphère.
Parcours de l’exposition
1. Océans
Les océans occupent 70 % de la surface de la Terre. Ils sont animés par d’importants mouvements en surface, les courants de surface, résultant principalement de l’action des vents et, en profondeur, les courants profonds. La circulation océanique générale et l’ampleur de ces courants dans les échanges énergétiques jouent un rôle majeur dans la régulation climatique de la planète. Les océans sont mieux connus et leurs comportements prévus grâce aux satellites. Les outils embarqués permettent de mesurer les variations du fond à la surface des océans (variations de température, salinité…). L’élévation du niveau moyen des mers et les vitesses de variation sont connues. Des scénarios d’évolution prennent en compte, avec des ampleurs différentes, la poursuite de cette élévation liée aux perturbations du système climatique (hausse des températures, fonte des glaces, modification des grands courants…)
L’utilisation des satellites se décline dans une multitude d’applications très concrètes : la protection des pêcheurs en Chine, la lutte contre la pêche illégale en Indonésie, la préservation des thons rouges ou la surveillance des mers fermées.
Depuis une vingtaine d’années, des programmes d’observation globale de l’océan utilisent de manière intense les observations spatiales pour étudier les courants marins, surveiller les variations du niveau de la mer… Plusieurs générations de satellites ont déjà marqué l’histoire récente de l’océanographie spatiale pour des apports renouvelés et instructifs. Les évolutions récentes en océanographie spatiale s’orientent vers la surveillance et la prévision des océans pour un océan d’applications. L’objectif est de surveiller, puis prévoir l’état de l’océan comme on prévoit la météo.
2. Eaux continentales
Comment les satellites vont-ils permettre de mieux gérer les ressources en eau douce ? La gestion de l’eau, de sa qualité et de sa disponibilité pour tous est et sera un des problèmes de l’humanité. La population mondiale ne cesse de croître et devrait se stabiliser autour de 10 milliards en 2050. Actuellement, l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie sont les principaux consommateurs d’eau douce pour l’agriculture, l’industrie et les usages domestiques. Mais, vers 2025, l’Asie consommera 10 fois plus d’eau douce que le reste de la planète. Or, les ressources en eau sont limitées et mal reparties. Peut-on raisonnablement se fixer comme objectif universel de donner l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous et dans tous les pays ?
Les applications des données obtenues grâce aux satellites permettent notamment de détecter la diminution des stocks d’eau sur la planète comme, par exemple, dans le bassin du Gange, de suivre le niveau des eaux du fleuve Niger ou de prévoir les inondations au Bangladesh.
L’augmentation de la population, combi- née au changement climatique, affecte les ressources en eau dont il est néces- saire de suivre l’évolution. La description précise de l’évolution des eaux continen- tales depuis l’espace est donc aujourd’hui un objectif majeur afin de comprendre mieux d’une part le cycle global de l’eau, et d’autre part de mieux gérer cette ressource, comme prévoir les crues et les sècheresses, prévenir les maladies tropicales comme le paludisme liées à l’expansion des zones humides…
Les glaces polaires étaient des mondes quasi inconnus jusqu’à l’arrivée des satellites. Le Groenland et l’Antarctique sont des zones extrêmement difficiles d’accès pour les hommes. Elles ont été le terrain de grandes missions d’exploration. Depuis une vingtaine d’années, les satellites d’observation de la Terre ont transformé la connaissance des pôles, ceux-ci étant bien mieux cartographiés et surveillés en totalité et en permanence. On distingue généralement la glace d’eau douce (glaciers des montagnes, calottes polaires, icebergs) et la glace d’eau salée (banquise). L’observation des variations constatées de l’emprise globale des glaces est devenue un témoin et un indicateur important pour constater le réchauffement climatique et en estimer la dynamique d’évolution.
Au Népal, la fonte des grands glaciers provoque, depuis une cinquantaine d’années, la création de lacs glaciaires dans lesquels l’eau s’accumule rapidement. Les rives de ces lacs sont formées de débris transportés par les glaciers. Ces rives sont fragiles et leur effondrement peut rapidement inonder les vallées voisines, mettant en danger les populations locales. Dans ce pays, vingt de ces lacs sont identifiés comme dangereux et des « vidanges brutales » de ce type ont déjà eu lieu ces dernières années.
Un système d’alerte est nécessaire pour protéger les populations. Il combine un suivi de l’état des glaciers par images satellites et aériennes, des mesures in situ et un système d’alerte radio…
Avec le recours aux satellites, l’éloignement, l’isolement et la difficulté d’accès de zones terrestres ne posent plus problème. Un des constats issus de l’observation par satellite est la perte de masse de la calotte glaciaire du Groenland et de l’Antarctique (200 milliards de tonnes par an
Le SWOT (surface waters ocean topography) est un projet révolutionnaire pour la gestion de l’eau douce. Les limitations actuelles en termes de résolution pourraient être levées par la mission appelée SWOT (Surface Waters Ocean Topography). Elle permettra de suivre les niveaux d’eau de la majeure partie des cours d’eau du monde et de l’ensemble des zones inondées, une précision inégalée et un temps de revisite de quelques jours. Une véritable révolution dans le domaine de l’hydrologie.
3. Glaces
Les glaces polaires étaient des mondes quasi inconnus jusqu’à l’arrivée des satellites. Le Groenland et l’Antarctique sont des zones extrêmement difficiles d’accès pour les hommes. Elles ont été le terrain de grandes missions d’exploration. Depuis une vingtaine d’années, les satellites d’observation de la Terre ont transformé la connaissance des pôles, ceux-ci étant bien mieux cartographiés et surveillés en totalité et en permanence. On distingue généralement la glace d’eau douce (glaciers des montagnes, calottes polaires, icebergs) et la glace d’eau salée (banquise). L’observation des variations constatées de l’emprise globale des glaces est devenue un témoin et un indicateur important pour constater le réchauffement climatique et en estimer la dynamique d’évolution.
Au Népal, la fonte des grands glaciers provoque, depuis une cinquantaine d’années, la création de lacs glaciaires dans lesquels l’eau s’accumule rapidement. Les rives de ces lacs sont formées de débris transportés par les glaciers. Ces rives sont fragiles et leur effondrement peut rapidement inonder les vallées voisines, mettant en danger les populations locales. Dans ce pays, vingt de ces lacs sont identifiés comme dangereux et des « vidanges brutales » de ce type ont déjà eu lieu ces dernières années.
Un système d’alerte est nécessaire pour protéger les populations. Il combine un suivi de l’état des glaciers par images satellites et aériennes, des mesures in situ et un système d’alerte radio…
Avec le recours aux satellites, l’éloignement, l’isolement et la difficulté d’accès de zones terrestres ne posent plus problème. Un des constats issus de l’observation par satellite est la perte de masse de la calotte glaciaire du Groenland et de l’Antarctique (200 milliards de tonnes par an sur la dernière décennie) qui fond sous l’effet du réchauffement de l’eau océanique. De la même façon, la surface de la banquise d’été a reculé de 40 % en trente ans et renvoie donc de moins en moins vers l’espace une partie de l’énergie solaire. Le pergélisol (25 % de la surface continentale de l’hémisphère Nord), lui, dégèle renvoyant dans l’atmosphère et les océans une grande quantité de gaz à effet de serre, emprisonné dans le sol depuis des milliers d’années.
4. Atmosphère
L’eau terrestre est en constante circulation sur Terre, liquide dans les océans, évaporation, conden- sation, précipitations, écoulement… Le cycle est ininterrompu. Une partie de cette eau se trouve dans l’atmosphère, dans ses trois états, principalement sous forme de vapeur d’eau (92 %) mais aussi sous forme d’eau liquide et glacée dans les nuages. En effet, les nuages sont composés de gouttes d’eau liquide ou glacée. Bien que représentant une faible partie de la totalité de l’eau ter- restre, l’eau présente dans l’atmosphère est un des grands acteurs de la météorologie et du climat.
Avec les satellites MetOp développés pour l’ESA (Agence spatiale européenne), l’Europe s’est dotée depuis 2006 d’un premier satellite d’observation météorologique à orbite polaire. Grâce à sa basse altitude, MetOp fournit des observations plus complètes et plus fines sur les zones survolées. Une des tâches primordiales est la mesure de l’humidité grâce à des instruments embarqués capables de sonder l’atmosphère à travers toute son épaisseur. Cette partie thématique s’appuie sur des exemples tels que la prévision des cyclones, la gestion des ressources hydriques en période de sécheresse.
EAU. L’EXPO
Eau. L’expo invite le visiteur à suivre le parcours surprenant de l’eau de sa naissance cosmique à ses multiples usages sur Terre. Omniprésente dans l’apparition et l’évolution de la vie, source d’énergie renouvelable, l’eau est au cœur des enjeux mondiaux contemporains et participe à la transition énergétique.
Eau. L’expo souhaite sensibiliser aux enjeux de l’eau face aux mutations de nos sociétés, au changement climatique et à la nécessité de sa préservation pour les générations futures.
1. Eau et vie
L’eau, cette petite molécule formée d’un atome d’oxygène lié à deux atomes d’hydrogène, est omniprésente dans l’apparition et l’évolution de la vie. Notre Terre, abondamment recouverte d’eau sous forme essentiellement liquide mais également solide et gazeuse, est une exception. Mais pourquoi tant d’eau ? Comment est-elle arrivée sur Terre ? Comment l’eau a-t-elle permis la vie ? Pourquoi les êtres vivants en sont-ils presque essentiellement constitués ? Autant de questions qui expriment le rôle primordial de l’eau dans l’histoire de la Terre et de la vie.
La molécule d’eau. L’eau de la Terre n’est pas seulement celle de la pluie, des fleuves et des océans. C’est aussi le liquide qui irrigue notre corps, fait pousser les plantes et propage la vie sous toutes ses formes. Pour qu’une simple substance chimique ait un tel rôle, il faut qu’elle possède des propriétés exceptionnelles : elle les doit à sa singulière structure atomique. Trois atomes, deux d’hydrogène et un d’oxygène s’unissent pour former du dihydrure d’oxygène ou encore monoxyde de dihydrogène, noms savants de ce que nous appelons l’eau, H2O.
La planète bleue. La Terre est couverte d’une couche d’eau dont le volume n’a guère varié depuis 4 milliards d’années. Ainsi a pu apparaître et se développer la vie. L’eau, que nous croyons omniprésente sur Terre, ne constitue en fait qu’une toute petite fraction de la masse terrestre, environ deux dix-millièmes. Mais elle est répartie sur toute sa surface et lui confère cette couleur bleue révélée par les images prises par les satellites envoyés depuis cinquante ans dans l’espace. Aucune autre planète du système solaire n’a cette couleur.
Milieux extrêmes, milieux austères ? Notre planète est constituée de nombreux milieux naturels dans lesquels les conditions de vie sont particulièrement rudes : températures extrêmes, absence de pluie… Pourtant la faune et la flore ont su évoluer en s’adaptant efficacement à ces environnements : zones chaudes et arides où la quête d’eau et son stockage constituent une véritable priorité de survie ; zones polaires dans lesquelles les êtres vivants doivent sans cesse lutter contre le froid; zones souterraines où des organismes vivent, même en l’absence de lumière.
Vivre en profondeur. Les océans recouvrent plus de 70 % de la surface de notre planète. Ils constituent un potentiel habitable beaucoup plus important que celui des terres émergées. Les organismes marins s’y développent selon une diversité biologique exceptionnelle adaptée à tous les environnements disponibles. De la surface aux grandes profondeurs, les océans sont les conservatoires d’une vie foisonnante, insolite et encore méconnue.
L’eau sonore. L’eau est un milieu fluide et élastique dans lequel les ondes sonores se propagent à une vitesse cinq fois plus grande que dans l’air. Souvent qualifiés de « monde du silence », les océans sont pourtant remplis de sons émis et reçus par les nombreux représentants de la faune aquatique. Ces sons constituent pour eux un véritable outil de communication ou de localisation, en particulier dans les fonds que la lumière n’atteint pas.
2. Eau et hommes
Les hommes ont toujours attribué à l’eau un immense rôle symbolique. Elle est un des quatre éléments fondateurs avec l’air, la terre et le feu. Mais ils ont aussi inlassablement cherché à la maîtriser et à l’utiliser grâce aux progrès techniques en endiguant les flux, en les canalisant, en les stockant ou en naviguant de plus en plus loin afin d’explorer de nouveaux mondes. Rares sont maintenant les cours d’eau qui ne sont pas ponctués de barrages, de digues, de canaux de dérivation ou de centrales thermiques. Le long des côtes, des villes balnéaires, des ports, des zones agricoles irriguées abritent une proportion élevée de la population terrestre. Cette proximité avec l’eau est- elle vraiment sans risques ?
Captée, dirigée, distribuée, traitée. De tous temps,
l’épanouissement des civilisations a été directement lié au contrôle de l’approvisionnement en eau. Toutes les cités se sont d’ailleurs développées à proximité d’un cours d’eau parfois savamment détourné et canalisé. Mais conduire l’eau jusqu’à la ville ne constitue qu’une étape vers son utilisation. Il a fallu au préalable capter une source dont le débit soit suffisant, puis une fois l’eau amenée dans la cité, en assurer un traitement pour en
garantir la qualité, puis une distribution au plus près des utilisateurs.
Force naturelle, énergie maîtrisée. Les humains ne sont pas à l’abri des caprices de l’eau : inondations, tsunamis, montée des océans. Par exemple, l’eau qui tombe sur les zones d’altitude élevée bénéficie d’un potentiel énergétique de gravitation qu’elle devra dissiper avant d’atteindre l’océan. En dévalant les pentes, l’eau transforme cette ressource en une énergie de mouvement parfois violente et destructrice. Soigneusement canalisée, elle fait tourner des roues à aube qui entraînent des meules. Retenue dans des barrages, elle libère son énergie de façon contrôlée à travers des turbines qui la transforment en électricité.
Eau symbolique, eau culturelle. Dans toutes les cultures, même les plus anciennes, l’eau a toujours joué un rôle symbolique majeur dans le rapport que nous entretenons avec le monde. Indispensable à la vie, aussi bien des hommes que des animaux et des plantes, c’est une divinité bienfaitrice qui nous accompagne dans tous nos actes, de la naissance jusqu’à la mort. Lieu et moteur de la création, du monde comme des hommes, c’est aussi le sanctuaire de leur purification et en fin de parcours, le chemin symbolique qui les conduit vers le royaume des morts. Bien qu’utilisant des mots différents, notre monde actuel ne déroge pas à ces rites.
3. Eau et Société
Aujourd’hui, l’eau n’est pas qu’une ressource naturelle mais un bien de consommation limité. Les hommes souhaitent en assurer une distribution équitable et saine pour tous. Paradoxalement, les problèmes de pollution de l’eau ont des conséquences environnementales imprévisibles, aggravées par le changement du climat. Il est urgent que des mesures fortes soient prises pour éviter des « guerres de l’eau » et pour conserver une eau bienfaisante, accessible à tous. Une vision optimiste de l’avenir est possible en incitant les hommes à assumer une
démarche responsable, sociale et citoyenne dans leur consommation d’eau, à utiliser cette ressource de manière écologique.
L’eau douce, une ressource inégalement accessible. Aujourd’hui, 1,1 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. Bien qu’il y ait de l’eau douce presque partout sur Terre, il existe d’énormes disparités dans les quantités disponibles par habitant. Certaines régions désertiques sont très peu approvisionnées. Certains pays sont trop densément peuplés par rapport à la ressource. L’eau n’a pas toujours les qualités de pureté requises pour être consommable. Les changements climatiques actuels, joints à la croissance démographique, peuvent se traduire localement par un tarissement de l’approvisionnement, rendant inhabitables des régions traditionnellement hospitalières.
Dégradations environnementales. Dans son trajet jusqu’à la mer, l’eau qui tombe sur Terre se charge de toutes sortes d’éléments minéraux et organiques dont elle se débarrasse par elle-même, suffisamment pour être consommable par les êtres vivants. Depuis que l’Homme s’en mêle, le taux et la nuisance des pollutions agricoles, industrielles et domestiques ont dramatiquement augmenté. Les processus naturels de dépollution ne suffisent plus. L’eau peut être toxique non seulement pour les hommes mais aussi pour l’immense diversité biologique à qui elle est indispensable.
Guerre et paix. L’énorme disparité d’accès à l’eau sur Terre fait que l’approvisionnement d’un lieu en eau saine et utilisable se produit souvent au détriment des autres. Cela existe à tous les niveaux. Depuis le village jusqu’au continent, les causes de conflits sont multiples : exploitation d’un fleuve en amont, pollution incontrôlée, surexploitation pour l’agriculture ou l’industrie, stockage non consensuel… La prise de conscience globale de cette situation et l’instauration de règles strictes appliquées au niveau mondial sont impératives pour éviter des guerres.
L’eau autrement. 10 milliards d’individus sur Terre d’ici 2050… Il est impératif de résoudre dès aujourd’hui les questions d’approvisionnement en eau potable, d’irrigation et de sécurité alimentaire. Parallèlement, l’augmentation des migrants environnementaux, liée notamment au changement climatique, pourrait poser des problèmes de surfaces habitables disponibles. Les mondes de la science, du design ou de l’architecture y réfléchissent et proposent des alternatives innovantes, techniques et quelquefois visionnaires…
L’EAU À PARIS
D’où vient l’eau consommée à Paris ? Comment l’eau devient-elle potable ? Comment l’eau est-elle disponible 24h/24, en toutes circonstances ? Pourquoi préférer l’eau du robinet ? Comment protéger la ressource ?
À toutes ces questions, l’exposition L’Eau à Paris apporte des réponses au visiteur en expliquant comment l’eau est retraitée. Petits et grands découvriront ainsi toutes les étapes de la filtration à la chloration en passant par l’ozonation, le charbon actif et les UV.
Une scénographie immersive et ludique a été spécialement conçue par Eau de Paris pour le très jeune public qui sera invité à expérimenter de façon amusante ces étapes, en prenant la place d’une goutte d’eau. Les adultes pourront suivre les modules de l’extérieur.
1. Le grand cycle de l’eau, c’est quoi ?
Apparue sur Terre il y a plus de 3,5 milliards d’années, l’eau qui circule sur notre planète est toujours la même et se transforme en permanence : elle s’évapore, gèle, pénètre dans le sol, ruisselle, forme des rivières et des océans et s’évapore à nouveau. Un cycle continu.
Sous l’effet du soleil, l’eau des mers et des océans s’évapore et se transforme en gaz : la vapeur d’eau. Il en va de même pour l’eau contenue dans les plantes qui s’évapore à travers un phénomène appelé l’évapotranspiration. Soumis à une baisse de température, ce gaz se condense en fines gouttelettes qui petit à petit forment les nuages.
Quand la température diminue davantage, les gouttelettes se rassemblent et forment des gouttes plus grosses, qui finissent alors par chuter: il pleut. S’il fait très froid, ces gouttelettes se figent : il neige. C’est ce qu’on appelle des précipitations.
Une fois au sol, l’eau ruisselle et alimente les torrents, les rivières, les fleuves et enfin, les mers et les océans. Tandis qu’une autre partie s’infiltre dans le sol quand celui-ci est perméable.
Enfin, lorsque cette eau rencontre en sous-sol une couche de roche imperméable, elle forme une nappe souterraine qui peut, par le jeu de la pression remonter à l’air libre et donner naissance à une source. L’eau de cette source va, à son tour, s’écouler et gonfler les cours d’eau, les mers, les océans.
La boucle est bouclée : c’est le grand cycle de l’eau.
2. Le petit cycle de l’eau à l’échelle de Paris, comment cela fonctionne ?
A Paris, l’alimentation en eau potable est garantie 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 grâce à un système d’approvisionnement qui repose sur cinq ressources indépendantes et réparties équitablement entre eaux souterraines et eaux de rivières.
Les eaux souterraines sont captées par Eau de Paris dans un rayon de 150 km autour de la capitale : au sud, dans les régions de Provins, Sens, Fontainebleau ; et à l’ouest, près de Verneuil-sur-Avre et Montreuil (Eure). L’eau est alors acheminée via des aqueducs et par simple gravité, sans consommation énergétique, pour être traitée dans les usines de Saint-Cloud, Arcueil, L’Haÿ-les- Roses, Sorques et Longueville.
L’autre moitié de la production provient de l’eau de la Seine, traitée à l’usine d’Orly, et de la Marne, traitée à l’usine de Joinville. Une fois traitée et devenue potable, l’eau est stockée dans 5 grands réservoirs situés aux portes de la capitale, avant d’être distribuée aux parisiens via 2000 km de canalisations. Après usage, l’eau est traitée dans des stations d’épuration pour être finalement rejetée dans la nature où elle reprend son cycle.
3. Comment l’eau de rivière devient potable ?
L’immersion commence par l’étape du dégrillage et tamisage. L’eau prélevée dans la rivière passe à travers des grilles qui retiennent les plus gros débris (feuilles, branches, bouteilles plastiques, canettes, mégots de cigarette, …). L’eau est ensuite clarifiée par décantation et filtration : elle passe à travers des décanteurs, des dégrossisseurs, filtres à sable et / ou filtres biologiques pour être débarrassée de toutes les particules fines en suspension et d’une partie des bactéries. L’eau devenue limpide bénéficie d’un traitement à l’ozone qui est produit à partir d’oxygène : de fines bulles d’ozone sont injectées dans l’eau afin de tuer les virus et les bactéries, d’éliminer une partie des produits chimiques et d’assurer ainsi la désinfection. Dernier filtre du parcours de traitement, l’eau passe à travers une épaisse couche de charbon actif en grains qui retient les derniers polluants (pesticides et autres). Elle en ressort parfaitement limpide, sans goût ni odeur. Enfin, l’eau est traitée par des ultraviolets qui éliminent les bactéries ayant résisté au traitement par ozonation. À la sortie, l’eau est alors potable. L’ajout de chlore se fait en deux temps : en désinfection finale dans l’usine ; puis à la sortie des réservoirs, à raison d’une seule goutte pour 1000 litres d’eau ! La chloration de l’eau permet de garantir sa qualité pendant son transport jusqu’à votre robinet. Elle protège l’eau de bactéries qui seraient présentes dans les canalisations jusqu’au domicile.
4. Zoom sur l’Aquarium Tropical de la Porte dorée
D’où vient l’eau de l’Aquarium Tropical ? C’est de l’eau du robinet !
D’excellente qualité, l’eau de Paris présente des conditions physico-chimiques stables qui répondent au besoin de l’Aquarium et surtout de ses animaux marins. À l’Aquarium Tropical il y a environ 400 000 litres !
Pour que l’eau de Paris devienne de l’eau de mer ou de l’eau douce semblable à celle que les animaux tropicaux trouvent sur leurs lieux de vie, elle suit des traitements sur mesure :
– pour les bacs d’eau douce, l’eau circule en circuit fermé. Les pertes dues au nettoyage et à l’évaporation sont compensées par de l’eau de ville. L’ensemble passe par des filtres mécaniques et biologiques et est traité aux rayons ultraviolets avant d’être redistribué aux aquariums d’eau douce. – pour les bacs d’eau de mer, l’eau de Paris est débarrassée de ses minéraux, puis mélangée à du sel de mer spécial pour aquariums,
À l’Aquarium Tropical, on économise l’eau ! Dans les bacs, l’eau circule en permanence. Pour l’économiser, l’eau qui se déverse est récupérée, filtrée, écumée et traitée. Les produits organiques rejetés par les êtres vivants, tels que les produits azotés, sont éliminés car ils se révèlent toxiques en trop forte quantité. Ainsi nitrates et phosphates sont analysés régulièrement. À l’inverse les carbonates, calcium et autres oligoéléments, également analysés, peuvent venir à manquer alors qu’ils sont indispensable au bien être des animaux aquatiques.
POISSON LUNE : LA NOUVELLE TERRASSE ÉPHÉMÈRE DU PALAIS DE LA PORTE DORÉE
Le Palais de la Porte Dorée lance à partir du 16 mai sa nouvelle terrasse éphémère : Poisson Lune. Ce nouveau concept, créé avec l’entreprise socio-responsable Petite Lune, animera et fera danser l’est pari- sien pendant toute la belle saison.
Les visiteurs pourront à nouveau profiter du cadre exceptionnel du Palais de la Porte Dorée, l’un des plus beaux bâtiments Art déco, situé à proximité du bois de Vincennes. Sur les 1000m2 du parvis du Palais,Poisson Lune vous invite à partager des moments de convivialité et de bonne humeur autour d’une pro- grammation artistique et musicale ouverte sur le monde et d’une offre de restauration de qualité
Poisson Lune offrira à tous les publics, petits et grands, des moments de détente ou de découverte variés autour du voyage et du dialogue des cultures : ateliers, rencontres, expositions, danses du monde, jam sessions, yoga, hip-hop, swing, rock, autant de façons de rencontrer l’autre et d’ouvrir ses horizons.
En écho à l’exposition PARIS – LONDRES : Music Migrations (1962-1989) présentée au Musée national de l’histoire de l’immigration, la scène de Poisson Lune proposera une ligne éditoriale musicale articulée autour des musiques françaises et anglaises influencées par les rythmes de la Jamaïque, des Caraïbes, du Mali, du Cameroun, du Sénégal, du Nigeria, de la Nouvelle-Calédonie, de l’Algérie, des Comores… Les vibrations seront nombreuses, éclectiques et pleines de promesses de voyages immobiles.
Fervent défenseur de l’économie circulaire, d’une agriculture raisonnée et de l’écologie, Poisson Lune pro- posera chaque week-end une distribution de paniers bios, un marché de vinyles, des friperies solidaires (Emmaüs) et des ateliers créatifs. Et pour tous les bambins, un grand espace sécurisé leur permettra de jouer, de lire et d’être charmés par un conte ou des jeux en lien avec l’aquarium tropical.
Quelles que soient les envies, il y aura toujours quelque chose à voir, à entendre, à goûter et à vivre àPoisson Lune.
AU PROGRAMME :
Le mardi, c’est l’apéro-voyageurs, des rencontres entre grands voyageurs, globe-trotteurs, expats ou grands rêveurs pour échanger sur les périples et les aventures…
Le mercredi, c’est les Studio Sessions pour apprendre et échanger autour de l’expositionPARIS-LONDRES : Music Migrations. Dès 19h,
des artistes, des journalistes, des grands témoins et surtout des passionné(e)s animent une série
de rencontres en images et en musique dans l’espace de l’exposition. Un format court (moins d’une heure) et une forme dynamique au contenu original.
Chaque séance se poursuit en extérieur sur la terrasse de 20h à 22h avec un DJ set et/ou un show case proposés par l’invité des Studio Sessions.
Le jeudi, à partir du mois de juillet, Poisson Lune accueille Radio Campus Paris pour une émission en live depuis le parvis et propose cours
de danse hip-hop et DJ set épicé ou groovy.
Le vendredi, place à la danse avec des cours de Salsa avant d’enchainer avec un concert live.
Le samedi, en journée c’est des ateliers pour tous les publics, du jardinage, de la cuisine,
de la coiffure… mais aussi un marché aux vinyles, un vide dressing ou vide grenier avant des soirées de concerts live.
Le dimanche, Poisson Lune invite au repos : l’occasion de s’installer sur un transat avec un café ou un jus de fruit avant de récupérer son panier de légumes et de fruits bio, de participer à des quizz, ou pour les courageux de s’essayer
à la scène ouverte pour des jam sessions. Pour les cinéphiles, des films et des documentaires sont projetés à la nuit tombée.
Poisson Lune sera fermé le lundi.
LES TEMPS FORTS DE LA SAISON 2019
Sélection de la programmation musicale et artistique !
Le 16 mai : ouverture avec la magnifique, l’entêtante, l’endiablée La Dame Blanche, pour un live
aux rythmes métissés et explosifs de cumbia, de hip-hop, de reggae… agrémentés de flûte traversière et de percussions cubaines.
EN JUIN
1er juin : Carte Blanche à la chorégraphe Joanne Leighton. Dans le cadre du Festival June Events :
Walk #3, marche libre et participative au départ des environs du Palais, spectacle 9 000 pas in situ dans le Forum et Clapping, spectacle et DJ set dans le Hall d’Honneur et sur le parvis.
6, 7, 8 et 9 juin : Fête de l’Océan. Concert de F/LOR dans l’aquarium, ciné-concert par le Cabaret Contemporain dans l’auditorium du Palais et les performances Les Baigneurs par Clédat & Petitpierre sur le parvis.
14 juin : Aywa, quintet explosif de diversité culturelle. Musique balkanique, raï, hindoustani.
21, 22 et 23 juin : Fête de la musique et week-end Festival London Underground au Palais conçus
par Karina H. Maynard (Africa Center/Colourful Radio – Londres) sur la scène du parvis.
21 juin : Roots, Bass and Soul avec Nzinga Soundz, Tomorrow’s Warriors, Mykaell Riley, Henri Defoe, Pauline Henry.
22 juin : From the past to the future : the evolution of Bass culturet Footsie & Blakie.
23 juin : Jazzy, Funky Sunday ! avec Karina & DJ Soulproyder.
EN JUILLET
13 juillet : concerts de Big Joanie + Flamingods + DJ VITAL.
14 juillet : High Bass Soundsystem + guests londoniens.
19 juillet : Keith from the Swingin’Bricks (UK). En Solo, Keith nous rapporte ce bon rockabilly british.20 juillet : Alex Gavaghan and the Boss Jockeys (UK) : du bon rock’n’roll venu spécialement
de Liverpool pour nous ramener directement dans l’Angleterre des 60’s.
27 juillet : Hassmaha, musiques populaires d’Algérie. Oud, percussions et chants envoutants.
EN AOÛT
9 août : Team Peace, chanson française reggae.
30 août : Anga Tafé, groupe franco-malien, fusion aux sonorités afro-groove, jazz, hip-hop, reggae et musiques traditionnelles du Mali.
EN SEPTEMBRE
7 et 8 septembre : Festival KANAK avec Paul Wamo. Poète slameur, Paul Wamo nous emmène le temps d’un week-end dans l’univers des Kanaks, peuple autochtone de Nouvelle-Calédonie.
21 septembre : La Piéta. La Piéta aime aller où on ne l’attend pas et n’entrer dans aucune case. Textes énervés, attitude punk et clips désabusés, La Pieta, c’est décalé, pluridisciplinaire, actuel… et en français.
MANGEONS BON, MANGEONS BIEN
Une légère excitation des papilles devrait se faire sentir au Poisson Lune. L’offre de restauration se décline sur le mode du mix, des rencontres et de la fusion entre les cultures culinaires, grâce à un foodtruck différent chaque jour et une cuisine installée dans un autobus à impériale. Le bio est privilégié.
Vapeurs dim-sum (bouchées hong kongaises),Doda (cuisine orientale), Cantina de Gloria (cuisine brésilienne), Sukhumvit (cuisine thaï), Comptoir Indien et BBQ Corner … sont quelques-unes des propositions de la carte de Poisson Lune.
Les prix compris entre 8€ et 20€.
BALUCHON ET SON BUS À IMPERIALE
Baluchon est une entreprise solidaire qui, à travers la cuisine et ses bons petits plats, permet à des personnes éloignées de l’emploi de se réapproprier leur avenir. Leur cuisine, installée dans un bus à impériale so british, proposent une carte aux belles influences indo-pakistanaises. It’s gonna be hot !
UNE CARTE DES BOISSONS 100% LOCALE, SUPER EQUITABLE
Au Poisson Lune, la carte des boissons fait l’écho de notre démarche équitable et propose des marques comme Lemonaid et Charitea pour les limonades et les thés glacés, Vitamont, pour les jus de fruits et Paris Cola pour le soda. La bière n’est pas en reste, avec des producteurs artisanaux et locaux, à la pression comme à la bouteille : Jeanlain et La Parisienne.
Les vins sont quasi exclusivement bio. Ils ont été dénichés auprès de producteurs impliqués dans leur terroir et soucieux du travail bien fait comme le Mas de Valériole, le Clos Roussely ou encore Le Château Bas d’Aumelas.
Le jus de fruits bio : 4,5€, le sirop à l’eau : 2€, Paris Cola : 4€, le verre de vin bio : 4,5€, la bouteille de vin bio : 25€, la pinte de bière pression : 6,5€, le demi : 4€, la bière bouteille : 6€…
Pour les alcools, pour que la fête soit plus folle, c’est toujours avec modération.
… MAIS RESPONSABLE !
LA CARAWINE
voyage gustatif en Europe viticole
La Carawine est une caravane de voyage gustatif qui a décidé de s’arrêter cet été au Palais de la Porte Dorée. La Carawine vous convie à une découverte du vin avec des étapes surprenantes, des terroirs peu connus, des cépages autochtones parfois oubliés…
Vous voyagez en Italie, en Espagne, au Portugal
et en France… la Carawine vous promène sur les chemins de traverse de l’Europe viticole.
Les vins de la Carawine, qu’ils soient blancs, rouges ou rosés, sont élevés et chouchoutés par des viticulteurs respectueux de la nature.
Ces vins bio ont été choisis avec amour, pour leur authenticité et leur franc parler dans votre verre et dans votre bouche.
Le prix du voyage gustatif dans votre verre reste sage, de 27€ à 35€ la bouteille.
Et de temps à autre, si vous avez de la chance, vous croiserez peut-être l’un de ces viticulteurs passionnés qui viendra vous faire rêver aux pieds de la Carawine en vous parlant des couchers de soleil sur ses vignes et ses raisins.
UNE BIÈRE « LA PARISIENNE » EN EXCLUSIVITÉ AU POISSON LUNE
Les amateurs de bières seront heureux d’apprendre qu’une jolie mousse va être concoctée spécialement par notre fidèle brasseur – La Parisienne – pour célébrer comme il se doit l’exposition Paris-Londres : Music Migrations (1962-1989).
ECO RESPONSABILITÉ
Chez Poisson Lune, nous faisons en sorte que nos fournisseurs respectent les préceptes du slow food, juste prix pour le producteur, respect de l’environnement pour les cultures et proximité des approvisionnements. Chaque fois que cela est possible, nous upgradons nos investissements, nos solutions techniques et nos process pour
être encore et toujours moins impactant pour la planète. Par exemple, nous mettons en place, sur la terrasse, un système de récupération et de recyclage des mégots de cigarettes, très polluants pour les océans. Cette solution développée parMéGO! permettra de sensibiliser nos usagers aux problématiques de l’environnement. Nous nous voulons écoresponsables et mettons tout en œuvre pour y arriver.
DES DIVERTISSEMENTS POUR TOUS DE MIDI À MINUIT !
UNE BULLE DETENTE AVEC NOS ATELIERS BIEN-ETRE
Calme et volupté ou énergique et endiablé, à l’heure de la pause déjeuner ou en fin de journée, profitez du soleil sur le plancher de la terrasse du Poisson Lune pour vous faire du bien! Zumba, capoeira, tango… n’hésitez pas à montrer vos talents athlétiques et de guincheuses et de guincheurs !
Nous vous ferons également découvrir les pratiques de bien-être et d’ornementation
du corps dans les autres cultures : yoga, fabrication de cosmétiques « maison », découverte de coiffures afro, histoire et pratique du tatouage polynésien… Bichonnage et chouchoutage sont nos promesses.
Et pour ceux qui ont besoin d’un moment de détente après le boulot, les experts de Nomad’sproposent leur massage assis à l’heure de l’apéro.
POUR LES ENFANTS
Un espace réservé aux plus jeunes, à la fois cosy et plein de surprises, propose des jeux, des jouets, des livres en libre accès. Un voile d’ombrage
et un brumisateur viendront rafraichir les bambins lorsque la chaleur se fera plus mordante.
Des bacs à fleurs égayent l’espace et en font l’endroit idéal pour la boum des enfants !
En dehors de cet espace VIP, les enfants peuvent profiter d’animations spécifiques : quiz, mini-visites, lecture de contes…