Ambassade d’Australie – Exposition « Jarracharra : les vents de la saison sèche » du 04/10/19 au 10/01/20
A l’occasion de l’Année internationale des langues autochtones des Nations Unies, l’ambassade d’Australie en France accueillera du 4 octobre 2019 au 10 janvier 2020 l’exposition « Jarracharra : les vents de la saison sèche », une remarquable collection d’œuvres textiles réalisées par des artistes du Bábbarra Women’s Centre de Maningrida, l’un des centres artistiques les plus isolés au monde, au cœur de la Terre d’Arnhem (Territoire du Nord, Australie).
Mettant en avant les créations de 17 artistes de la région de Maningrida appartenant à neuf groupes linguistiques différents, « Jarracharra » célèbre la diversité culturelle et linguistique exceptionnelle de la région ainsi que la contribution des femmes Aborigènes à l’art contemporain et au graphisme.
La majorité d’entre elles sont Kuninjku, mais d’autres appartiennent aux groupes linguistiques Gurr-goni, Ndjébbana, Mawng, Burarra, Djambarrpuyngu, Djinang, Rembarrnga, Kriol et Kune.
Environ 120 langues autochtones sont encore parlées en Australie.
Cinq des artistes (Deborah Wurrkidj, Janet Marawarr, Jacinta Lami Lami, Jennifer Wurrkidj, Elisabeth Kala Kala), accompagnées de la directrice du Centre Bábbarra, Ingrid Johanson, et de son adjointe, Jessica Phillips, feront le voyage de Maningrida à Paris du 28 septembre au 19 octobre 2019.
A cette occasion, elles animeront un atelier de sérigraphie à l’Ecole Boulle, rencontreront d’autres designers textiles, et participeront à un événement de l’Australian Fashion Council en présence de Vogue Australia ainsi qu’à une table-ronde au Musée du Quai Branly – Jacques Chirac.
Le titre, « Jarracharra », est une métaphore de la manière dont ce centre rassemble depuis plus de 35 ans des femmes aux cultures et langues différentes, comme les vents de Jarracharra rassemblent les peuples Aborigènes pour des cérémonies, rituels et danses depuis des dizaines de milliers d’années.
L’exposition est constituée de suspension de tissus de deux à quatre mètres imprimés à la main ; d’une série d’estampes ; de fauteuils restaurés par une artisane rempailleuse française avec des tissus créés par les artistes du Centre Bábbarra ; de chants en langues de Maningrida et d’enregistrements audio retraçant l’histoire et le contexte des œuvres ; et d’une carte des langues de la Terre d’Arnhem.
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