Cette forme épique du théâtre japonais s’invite du 25 avril au 24 mai à la Cité International des Arts
Ana Tzarev revisite en peinture – à travers une série de 22 tableaux en grand format et de trois sculptures – l’art du kabuki.
Après avoir été présentée à New York et à Venise, cette exposition explore les intersections fascinantes entre la tradition et la contemporanéité, tout en abordant également les interactions entre les cultures occidentales et orientales.
Une exposition à ne manquer sous aucun prétexte, pour tous les amateurs d’art et les amoureux du pays du soleil levant.
Qu’est ce que le « Kabuki » ?
Le « Kabuki » est une forme de théâtre traditionnel japonais très prisée, née au début du XVIIe siècle, caractérisée par des personnages spécifiques et leur Keshô (maquillage), un accompagnement musical à base d’instruments traditionnels, ainsi que le style de jeu des acteurs (uniquement des hommes), notamment le mie, où l’acteur se fige dans une position particulière pour camper son personnage.
Ana Tzarev, artiste entre Asie et Occident
Ana Tzarev, née en 1937 en Croatie, et ayant vécu une partie de sa vie en Nouvelle-Zélande, est une peintre et sculptrice qui a démarré la peinture sur le tard, à 56 ans. Elle a aujourd’hui acquis une renommée internationale, particulièrement en Asie.
Son travail a été exposé dans de nombreuses galeries, musées et espaces publics en Europe et en Asie, notamment la Saatchi Gallery à Londres, le Musée national romain de Rome ou encore le Musée d’État russe à Saint-Pétersbourg.
Passionnée de culture japonaise et ayant elle-même assisté à de nombreuses représentations de kabuki qui l’ont inspirée, Ana Tzarev interprète le sujet à travers le prisme de ses propres influences – notamment de l’art occidental – et de son style.
Masterpiece Theatre, nom donné à cette série d’oeuvres grand format et à l’exposition, célèbre ainsi des siècles de recherche de l’esthétisme parfait et de théâtre épique ritualisé à l’extrême, et répond aussi au langage visuel de l’art moderne occidental.