A partir du 5 juin 2014, la galerie ART VIVIENNE aura le plaisir de présenter pour la première fois à Paris l’artiste Ransom Stanley avec Scratching the Surface
Né à Londres de père nigérian et de mère allemande, Ransome Stanley a un rapport original aux symboles, aux référents absents, aux mythes anciens comme contemporains. Il revisite les traces de l’Histoire et de notre vie quotidienne pour en faire des oeuvres d’aujourd’hui, chargées de la mémoire encore vivante de l’art et des rituels populaires d’origine.
Patchwork mémoriel chez le peintre, qui mêle Jazz, cinéma, dessins, publicité et typographie.
Ses oeuvres sont autant de compositions complexes, paradoxales, où se mêlent douceur, tendresse, identités composites, multiples et métissées.
Contre les classifications, cet artiste s’affranchit, pas ses oeuvres, des frontières et d’un certain paternalisme du regard. Temps, Histoire, époques communes partagées, cultures conjuguées: un travail d’une grande originalité.
Les articles de journaux, les photographies, les icônes sont pour lui des matériaux qu’il assemble, réarrange à sa façon.
Ransome Stanley se situe dans un courant, qui, depuis le milieu des années 1990, porte un « nouveau discours africain sur l’art ».
Ce courant est ancré dans le refus de « l’authenticité », du « nativisme » et d’une prétendue « essence » africaine. La « négritude » se transforme ainsi en « afropolitanisme » (Achille Mbembe), paradigme de mobilité, envisagé comme une stylistique, une esthétique et une certaine poétique dynamique du monde.
Diaspora post « black art » plutôt qu’identité statique et sclérosante.
Scratching the Surface de Ransome Stanley, à découvrir du 5 au 28 juin 2014
Vernissage le 5 juin
Vivienne Art Galerie, 30 galerie Vivienne, 75002 Paris
Information et horaires, ici