Le Sénat, Olivier Sultan et Art-Z
présentent l’exposition de sculptures de
Philippe Berry
du mercredi 17 au dimanche 28 juin 2015
A l’Orangerie du Sénat
Jardin du Luxembourg – 75006 Paris
Accès porte Férou (19 bis rue de Vaugirard)
ouvert tous les jours
de 11 h à 19 h
La démarche unique de Philippe Berry est d’inscrire dans l’histoire de l’Art, l’histoire de l’Enfance. Ses sculptures sont tirées de moments éphémères.
Résolument contemporaine, l’oeuvre de Philippe Berry se démarque par son originalité, son indépendance d’esprit et son caractère ludique, loin d’une sculpture abstraite et théorique. Philippe Berry fait « sourire le bronze » comme l’aime à dire le critique Marcelin Pleynet.
Œuvre d’humour, de fictions, de jeu, Philippe Berry introduit une nouvelle lecture de la sculpture contemporaine et fait passer le bronze dans le monde de l’enfance, imaginaire visuel où la sculpture est un jeu libre, où les sculptures peuvent devenir jouets. Philippe Berry expose régulièrement à travers le monde. »
Philippe Berry est né le 18 mai 1956 à Paris. En 1974, il entre à l’ESAG, école de dessin met de Penninghen. Il travaille d’abord comme graphiste, ensuite comme maquettiste, puis comme directeur artistique dans différentes agences de publicité.
En 1980, il crée des affiches pour le cinéma, puis des décors de théâtre. En 1984, et parallèlement à ses activités, il se lance dans la peinture, puis se consacre à la sculpture à partir de 1988.
Ses premières pièces seront exposées à la FIAC en 1993. En 1997, il expose à la galerie Beaubourg, chez Pierre et Marianne Nahon, au Château Notre-Dame-des-fleurs, à Vence.
Il crée des sculptures pour des commandes institutionnelles, en 1998 pour le FRAC de la Réunion et des commandes privées. Pour Jérôme Seydoux, par exemple, il réalisa une sculpture monumentale pour le cinéma Pathé à Marseille.
En 2012, l’Arc-en-ciel de Philippe Berry a posé ses 6 mètres de haut (et 10 de longueur) au mois de décembre, première œuvre monumentale installée sur le parc paysager des Docks de Saint-Ouen, lieu dédié aux habitants en général et aux enfants en particulier.
Grâce à cette sculpture, les parents aussi retrouvent à chaque balade un cœur tendre et une envie d’universel, du moins est-ce le souhait de l’artiste qui par son travail rêve d’« inscrire l’histoire de l’enfance dans l’histoire de l’art » en capturant, comme ici, ces « moments éphémères et impalpables qui sont pourtant connus de nous tous qui avons été des enfants ».