Du 8 novembre 2015 au 28 février 2016, le Musée de Valence présente son exposition d’hiver mettant à l’honneur Alexandre Séon, l’un des grands créateurs du mouvement symboliste.
Fruit d’une collaboration entre le Musée de Valence, art et archéologie et le Musée des Beaux-Arts de Quimper, l’exposition est la première consacrée à l’artiste depuis l’importante présentation de son œuvre à la Galerie Georges Petit en 1901.
© Alexandre Séon / Musée de Valence
A propos d’Alexandre Séon
Séon se définit lui-même de façon très actuelle comme « un Artiste désirant donner à l’homme, par la vue d’une chose de sérénité, le silence et la Beauté en repos de la vie trépidante, sursautante, effarante et angoissante de maintenant ».
Natif de Chazelles-sur-Lyon en Rhône-Alpes, Alexandre Séon (1855-1917) a étudié aux Beaux-Arts de Lyon et à Paris dans l’atelier d’Henri Lehmann. Ami de Georges Seurat, il compte parmi les artistes les plus passionnants du mouvement symboliste français.
Son admiration pour Poussin, sa proximité avec Pierre Puvis de Chavannes qu’il assiste dans les travaux de décor du Panthéon et son sens inné du symbole donnent à son œuvre un style inimitable.
© Alexandre Séon
Entre la fin des années 1880 et la Première Guerre mondiale, poètes, peintres et musiciens revendiquaient le droit au rêve et à la subjectivité dans un monde matérialiste qu’ils rejetaient.
Las du naturalisme et de l’impressionnisme, et fidèles à l’héritage de Charles Baudelaire, ils invoquaient l’Idéal et le culte de la Beauté. Séon fut l’un des acteurs marquants de ce moment que l’on a appelé la « lutte idéale ».
Militant, Séon est intimement lié au Sâr Joséphin Péladan, qui fonde en 1891 les Salons de la Rose+Croix, manifestation esthétique d’avant-garde destinée à re-sacraliser l’art et à lutter contre le réalisme.
Pendant 35 ans, Séon a poursuivi sans relâche un idéal plastique dont ses purs dessins et ses peintures légendaires témoignent.
Artiste, militant et amoureux de l’île de Bréhat, Séon a dédié toute sa vie à la Beauté.
Alexandre Séon, du 8 novembre 2015 au 28 février 2016
Musée de Valence, art et archéologie
4, place des Ormeaux – 26000 Valence