DU 20 AVRIL AU 30 JUIN 2019 AU CENTQUATRE-PARIS,
5 RUE CURIAL 75 019 PARIS Du mercredi au dimanche de 14h à 19h
VERNISSAGE PRESSE : Jeudi 18 avril, 9h30 – 12h
VERNISSAGE PUBLIC : Samedi 20 avril, dès 14h
Neuvième édition de Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne organisé par l’association Fetart au CENTQUATRE-PARIS du 20 avril au 30 juin 2019.
Ce festival a pour vocation de faire émerger les talents de la jeune photographie européenne et de faire découvrir au public la création artistique contemporaine.
Il présente une exposition d’une quarantaine de photographes européens ainsi que de nombreuses autres manifestations.
Pour la première fois cette année la direction artistique a été confiée au collectif The Red Eye (Audrey Hoareau et François Cheval).
Le festival Circulation(s) prolonge ses actions de sensibilisation à la photographie par un parcours pédagogique et éducatif adapté à un jeune public : Little Circulation(s) !
Le studio photo: tous les week-ends, vous pouvez vous faire photographier seul(e), en famille ou entre amis par un photographe professionnel, dans des conditions d’un studio de prise de vue et repartir avec un tirage signé (59 €).
Des artistes de Circulation(s) sont exposés à la Gare de l’Est et les éditions Tribewaccompagnent pour la quatrième année le Festival Ciculation(s).
Autre nouveauté, le festival s’inscrit dans la saison France-Roumanie, il expose 4 jeunes artistes roumains et s’exporte cette année à Bucarest.
Et également la galerie en ligne Circulation(s) : https://www.galerie-circulations.com
Plus d’informations sur http://www.festival-circulations.com
Voir tous les photographes https://www.festival-circulations.com/artistes/2019/
CIRCULATION(S), UN FESTIVAL EUROPEÉEN DÉDIEÉÀ LA JEUNE PHOTOGRAPHIE
Rendez-vous photo incontournable de Paris (avec plus de 48 000 visiteurs en 2018), le festival Circulation(s) reprend ses quartiers au CENTQUATRE-PARIS pour son édition 2019.
Dédié à la jeune photographie européenne, le festival propose pour la neuvième année consécutive un regard croisé sur l’Europe. Il a pour vocation de faire émerger des jeunes talents et de faire découvrir au public la création artistique contemporaine.
La programmation s’articule autour de la sélection par un jury de professionnels d’une trentaine d’artistes issus d’un appel à candidatures international, d’artistes invités, d’une galerie et d’une école invitées. Pour la première fois cette année, la direction artistique a été confiée au duo The Red Eye (Audrey Hoareau et François Cheval). Autre nouveauté, le festival s’inscrit dans la saison France-Roumanie en exposant 4 jeunes artistes roumain.e.s.
Autour de cette exposition d’envergure réunissant 37 photographes européens, Little Circulation(s), l’exposition à hauteur d’enfant, revient en 2019 avec son programme pédagogique et des activités pour le jeune public.
LE CENTQUATRE-PARIS
Un lieu infini d’art, de culture et d’innovation
Situé dans le 19e arrondissement, le CENTQUATRE-PARIS est un espace de résidences, de production et de diffusion pour les publics et les artistes du monde entier.
Chaque année, c’est plus de plus de 380 équipes artistiques qui sont accueillies en résidence : plasticiens, musiciens, danseurs, comédiens ou circassiens. Pensé par son directeur José-Manuel Gonçalvès comme une plate-forme artistique collaborative, il donne accès à l’ensemble des arts actuels, au travers d’une programmation résolument populaire, contemporaine et exigeante. Lieu de vie atypique jalonné de boutiques, il offre également des espaces aux pratiques artistiques libres et à la petite enfance. Pour les start-ups qui intègrent son incubateur, il constitue un territoire d’expérimentation unique, à la croisée de l’art et de l’innovation.
LE CATALOGUE DE L’ EXPOSITION
Le catalogue de référence bilingue (français/anglais) en couleurs, présentant l’ensemble des artistes et des intervenants de Circulation(s), est réalisé par les éditions du Bec en l’Air pour la sixième année consécutive.
Il est vendu au prix de 22 € à la librairie du festival, et dans toutes les librairies spécialisées.
The Red Eye et l’équipe du festival Circulation(s) ont en commun de défendre, dans des temps difficiles, les photographes qui portent un regard critique et novateur sur le monde. La photographie contemporaine est chose complexe parce qu’elle lutte contre l’ignorance et la décoration.
Cette exigence n’est pas contradictoire avec la recherche de nouveaux publics, bien au contraire, les convergences sont multiples et s’appuient sur :
• des convictions artistiques fortes et une approche renouvelée de la jeune photographie européenne ; • la nécessité de renouveler la scénographie ;
• la présentation d’une écriture plurielle du médium photographique.
François Cheval et Audrey Hoareau ont co-fondé, après leurs départs du Musée Nicéphore Niépce, The Red Eye, une structure porteuse de projets dédiés à la photographie à l’international. Depuis 2017, ils assurent directions artistiques (résidence BMW, Mérignac Photographic Festival), collaborations avec les festivals (Rencontres d’Arles, Planche(s) Contact – Deauville) et commissariats d’expositions (Cité de la Mode et du Design, Kyotographie, PhotoEspaña, etc.).
The Red Eye co-dirige et gère la programmation internationale du Lianzhou Museum of Photography, premier musée public dédié à la photographie en Chine.
LE FOCUS FRANCE-ROUMANIE
Dans le cadre de la politique d’échanges européens que mène l’Institut français, le festival s’inscrit tout naturellement dans la saison culturelle roumaine. La 9ème édition du festival, après un repérage effectué sur place, expose quatre jeunes photographes roumain·e·s.
Le festival s’exporte quant à lui à Bucarest à la Rezsidenta BRD SCENA9 du 19 juin au 14 juillet 2019.
Ioana Cîrlig Mihai et Horatiu Sovaiala
plus d’informations sur : https://saisonfranceroumanie.com
Pour cette édition 2019, une nouvelle approche vous attend : l’exposition mettra en avant cinq sections thématiques. Elle souligne la diversité du panorama photographique européen, tout en gardant la singularité propre à chaque artiste. Ces sections portent sur :
– Les archives : « Le destin posthume des images »
– Le coprs et les souffrances : « Peut-on élever un monument à sa propre douleur ? »
– Les paysages et la nature : « Le paysage photographique : entre constat et néo-romantisme »
– Les territoires: « Le territoire, des signes et des identités » – La photographie documentaire : « Les Heures d’un monde mal en point ».
LA GALERIE INVITEÉE
Située au coeur de Porto, dans le quartier des galeries, Adorna Corações bénéficie de toute la vitalité d’une ville en pleine expansion. L’espace de la galerie aborde la photographie de manière contemporaine et transversale.
A raison de six expositions par an, Adorna Corações propose une programmation équilibrée et forte : entre photographes reconnus (Bruno Boudjelal, Michael Ackerman) et découvertes ibériques (Ivan Da Silva, Nelson Miranda). En présentant l’image comme pluridisciplinaire, son objectif est de rendre effectif la connaissance du medium grâce à un programme parallèle de rencontres, d’échanges et de conférences.
Depuis quinze ans, Estefania De Almeida met toute son énergie à maintenir le rythme de vie exigeant de ce lieu qu’elle a créée tout en perpétuant une ligne ambitieuse et renouvelée sur la scène artistique portugaise.
Les artistes invités par la galerie Adorna Corações sont :
– Nelson Miranda – Ivan Da Silva
L’ÉCOLE INVITEÉE
Work-Show-Grow est une nouvelle structure de formation collaborative, basée à Londres et destinée aux photographes émergents. Menée par l’artiste visuel anglaise Natasha Caruana, W-S-G anime quatre sessions de workshops et ateliers tout au long de l’année dans le but de développer la créativité et d’encadrer la conception de projet photographique. Chaque session est organisée autour d’une thématique déterminée (comme dernièrement autour de la collection the Old Police Cells Museum de Brighton). Sélectionnés pour leur expérience et leur personnalité, un ensemble d’experts – artistes, commissaires, institutionnels, accompagnent un groupe restreint de photographes et partagent leurs compétences, leurs avis critiques.
Chaque session est décomposée en trois temps : le temps de formation, la phase de production et enfin, la concrétisation du projet avec une exposition collective. La philosophie de W-S-G repose sur la conviction qu’avancer dans le travail de création n’est pas nécessairement une démarche solitaire dans un univers compétitif. Bien au contraire, cette nouvelle forme d’enseignement se concentre sur l’échange et le travail collaboratif.
Le festival présentera le travail de deux étudiantes :
– Pippa Healy
– Patricia Peterson
Helene BELLENGER : Née en 1989, vit et travaille à Marseille
La technologie de l’image des années 1920 -1950 était pourvue d’un spectre colorimétrique monochrome et peu nuancé. Pour mettre en évidence les contrastes et l’expressivité des visages, le maquillage était accentué jusqu’au grotesque. Bleu roi sur paupières et lèvres, pointe de jaune souffre sur le nez, pommettes poudrées de vert, Max Factor est célèbre pour l’invention d’un maquillage facial adapté a la technologie de l’époque et capable de faire ressortir les traits sur écrans. En collectant les articles traitant du maquillage pour la télévision et le cinéma dans les revues Cinémonde des années 1920-1940, j’ai ramené à la surface les maquillages invisibles aux écrans de l’époque. Les portraits que nous observons semblent ainsi clownesques et dérangeants, et nous interrogent sur les ressorts de construction de l’imagerie de la beauté.
Philippe BRAQUENIER : Né en 1985, vit et travaille en Belgique
La rapidité des avancées technologiques met en péril la sauvegarde de pan(s) entier(s) de connaissances. En cause, la faible durée de vie des formats numériques et des dispositifs utilisés pour stocker l‘information. Si des méthodes durables de sauvegarde ne sont pas envisagées de manière urgente, un Moyen-âge numérique ne semble plus être l’unique apanage d’un scénario dystopique. Palimpseste est un projet qui témoigne des infrastructures contemporaines de stockage d’informations et fait référence aux héritages du savoir humain. Car si les sociétés humaines sont fondées sur l’accumulation de savoir à travers les âges, alors la transmission d’information sur le long-terme devrait être la pierre angulaire d’une civilisation durable.
Le travail de Philippe Braquenier nous présente une nouvelle ère, le tout numérique, le monde de la data, le pays des Snowden et Assange.
Nés en 1993 et 1987, vivent et travaillent à Leipzig
La série Reacknowledged structures: models est fondée sur l’analyse et l’interprétation de diapositives éducatives produites par le studio de cinéma bucarestois Animafilm dans les années 1970.
Ces diapositives étaient des outils d’apprentissage des langues, et utilisaient l’image du « pionnier ». Les photographies utilisées pour ces diapositives montrent des personnes encore vivantes, et l’absence d’archive de production questionne l’identité même de ces personnes. Aussi la série canonise-t-elle l’image de trois personnages sélectionnés dans ces photographies, dans le contexte actuel.
Né en 1989, vit et travaille à Zurich
A partir de photos en noir et blanc prises lors de voyages sur des sites archéologiques en Turquie, Douglas Mandry reconstruit les images des lieux qu’il a visités. Il colore et colle ses clichés en se basant sur ses souvenirs et en interprétant des textes d’archéologues.
Fasciné par la distance entre la réalité et la représentation, il s’inspire d’archives de magazines de photographies de paysages orientalistes.
A la fin du XIXe siècle, la carte postale, représentant souvent des monuments, des paysages ou des autochtones, devient très populaire. Née avec l’émergence du tourisme de masse, elle devient également un espace de publicité. Les photographies de paysages sont donc souvent retouchées pour mieux promouvoir les lieux qu’elles illustrent.
De son côté, Douglas Mandry construit ses photographies plutôt que de les utiliser comme un simple support de représentation de la réalité.
ACCÈS
MÉTRO : Riquet (M° 7), Stalingrad (M° 2, 5 et 7), Marx Dormoy (M° 12)
RER E : Rosa Parks
BUS:54,60
TARIFS
- EXPOSITIONS GRATUITES : La nef Curial,
la halle Aubervilliers et Little Circulation(s) - PLEIN 6 €
- RÉDUIT 4 € -30 ans, +65 ans, demandeurs d’emploi,
personnes bénéficiant de minima sociaux, artistes (Maison des artistes, AGESSA), familles nombreuses (à partir de 3 personnes), personnes en situation de handicap avec un accompagnateur, enseignants, personnels de la Ville de Paris, groupes de 10 personnes, adhérents des lieux et institutions partenaires, carte CEZAM
- RÉDUIT 3 € Abonnés, adhérents PASS 104, PASS jeune (étudiants et jeunes de moins de 30 ans), établissements scolaires, adhérents Fetart
- 1 € Pour toute personne ayant déjà visité l’exposition et souhaitant revenir, sur présentation du billet
- GRATUIT pour les enfants de moins de 6 ans