Vibrations
Du 06 juin 2019 au 27 juillet 2019 Vernissage le 06 juin 2019
AVEC CARLOS CRUZ-DIEZ, STEPHANE DAFFLON, JULIO LE PARC, RICHARD-PAUL LOHSE, FELIPE PANTONE, SEBASTIEN PRESCHOUX, ROBERT SEIKON, JESUS-RAFAEL SOTO, VICTOR VASARELY
Plus qu’une énième exposition historique, Vibrations apporte un éclairage nouveau sur l’héritage du mouvement optico-cinétique et les formes multiples qu’il peut prendre aujourd’hui. Les oeuvres présentées bousculent le regard, l’oeil du spectateur est sans cesse sollicité, perturbé parfois par tant de stimulations. Vibrations est enfin une ouverture vers l’avenir, à l’image des choix défendus par la galerie Danysz depuis sa création. En dressant un pont entre des œuvres devenues classiques et d’autres plus contemporaines, cette exposition invite à un dialogue inédit entre générations.
« 80 ans séparent Vasarely du jeune Felipe Pantone et pourtant s’ils s’étaient rencontrés leurs discussions sur l’art et ses formes possibles eurent très certainement été sans fin. Un renouveau de la perception mais aussi de la conception de l’art s’est ainsi affirmé dès les années 50 avec la naissance de l’art optico-cinétique et il est intéressant de voir qu’aujourd’hui les nouvelles générations prennent à bras le corps ces questions soulevées jadis pour poursuivre plus loin encore les réflexions initiées par Vasarely, Cruz-Diez, Soto ou Le Parc. Projet de longue date à la galerie, ce dialogue intergénérationnel offre ainsi une réflexion sur tous ces sujets actuels comme l’Art dans la ville, l’Art pour tous, ou comme l’appelait Vasarely : une nouvelle morale de l’esthétique et une dialectique entre moyens et expressions »
—Magda Danysz, 2019
En réunissant artistes historiques et plus jeunes contemporains pour mettre leurs œuvres en perspective, l’exposition Vibrations à la galerie Danysz témoigne d’une continuité et d’une vitalité renouvelée.
Vibrations se réfère évidemment aux effets de perception vibratoire de la lumière présents dans nombre de ces œuvres : chez Victor Vasarely (qui déclarait : « Agresser la rétine, n’est-ce pas là faire effectivement vibrer ? ») ou chez Richard Paul Lohse, où l’effet dynamique est obtenu en jouant sur les propriétés intrinsèques à la couleur, leur séquençage précis et leur juxtaposition systématique à l’intérieur d’une grille.
Mais Vibrations est également une manière de signifier la persistance de pratiques et de réflexions qui se répondent à travers l’histoire, autour d’un objet de recherche qui demeure identique. Ou comment des artistes contemporains, comme en écho, en résonance avec leurs prédécesseurs, continuent d’explorer aujourd’hui des effets de perception visuelle en travaillant sur les notions de lumière, de couleur, d’espace et de mouvement.
Plus qu’une énième exposition historique, Vibrations apporte un éclairage nouveau sur l’héritage du mouvement optico-cinétique et les formes multiples qu’il peut prendre aujourd’hui. Les oeuvres présentées bousculent le regard, l’oeil du spectateur est sans cesse sollicité, perturbé parfois par tant de stimulations. Vibrations est enfin une ouverture vers l’avenir, à l’image des choix défendus par la galerie Danysz depuis sa création. En dressant un pont entre des œuvres devenues classiques et d’autres plus contemporaines, cette exposition invite à un dialogue inédit entre générations.
«L’un de mes points de départ étaient les impressionnistes, qui voyaient en couleur la possibilité de modifier la peinture et l’art. Chaque génération crée une nouvelle contradiction. Les impressionnistes exprimaient la couleur dans un état dynamique, mais la contenaient dans un support statique. Ce que j’ai essayé de faire, c’était d’aller au-delà de l’impressionnisme. Ainsi, la contribution de l’art cinétique à l’art universel a été de créer un spectateur qui participe au travail.»
—Carlos Cruz Diez, 2016
«Dans mes travaux, je crois pouvoir démontrer l’existence d’un art abstrait architectonique, une sorte de folklore universel dont le langage s’adaptera aisément aux techniques hautement développées de la construction urbaine.»
—Victor Vasarely, Notes brutes, 1958
«Ce qui importe c’est la présence visuelle de l’œuvre» — Julio Le Parc, 2014
«Je pense que quand on regarde une peinture, la lecture se fait sur un plan qui est déjà un espace, l’espace du format du châssis. Ensuite, il y a le déplacement d’une personne dans un espace complet. J’aime bien le lien entre les deux, entre le mouvement du regard sur une œuvre et celui du corps dans un espace.»
— Stéphane Dafflon
«J’essaie de parler du monde dans lequel nous vivons: la circulation, le flux d’informations et les échanges culturels. Je pense que mon travail appartient au présent, je suis un enfant de l’Internet.»
— Felipe Pantone
Jesus Rafael Soto
Victor Vasarely