Cette année, à l’occasion de la 4me édition de la foire REVELATIONS, consacrée aux métiers d’art, tenue au Grand Palais du 22 au 26 mai, deux stands sont oragnisés :
Un stand MADE IN UKRAINE, avec 6 artisans de ce pays qu’on connaît encore peu. Le stand est produit avec le soutien de l’Ambassade d’Ukraine, 2 artistes ukrainiens seront présents lors de la foire.
Un stand de la galerie Russiantearoom, avec 7 femmes artisanes – 2 françaises et 5 russes.
À propos du stand MADE IN UKRAINE
Un vaste pays. Des centaines de milliers de kilomètres carrés de traditions, des hauts et des bas historiques, du chornozem, un appétit sain, des contes et légendes, des vêtements de couleurs vives, des convictions religieuses fermes, des standards de qualité élevées. UKRAINE. Esprit libre, insoumis, où l’on sait se défendre, et avoir sa propre opinion. Au croisement entre un folklore bien enraciné, un savoir-faire et des techniques traditionnels d’un côté, un réel désir d’intégration dans le contexte européen et mondial de l’autre : les artistes ukrainiens explorent, testent, essayent, osent !
Pour cette édition 2019 de la foire REVELATIONS, une sélection d’œuvres de 6 artisans d’art évoque 2 directions marquantes prises par la création ukrainienne.
La première est un AIR, une CHANSON, une MUSIQUE, une RIME. Difficile à expliquer avec des mots. Cela flotte, touche doucement nos sens, réveille le poète qui est en nous. Les découpages de Daria ALYOSHKINA, appelé vytynanka, sont les interprétations modernes de l’art ancien. Des panneaux légers de grande taille embrassent l’espace, remplissent la pièce des ombres magiques des animaux et de plantes, de héros épiques ou des gestes ordinaires de gens ordinaires. Chaque panneau est unique, il est le résultat des centaines des dessins au crayon ou mouvements de cutter de l’infatigable artiste, et de son imagination infinie. Sculpteur de formation et de profession, Daria Alyoshkina transforme le papier plat en matière tridimensionnelle. Son mari Gordiy STARUKH, également sculpteur de formation, a découvert et reconstruit un ancien
instrument de musique, Hurdy-gurdy, le revisitant de manière contemporaine et plus sophistiquée. Ses premiers hurdy-gurdys ont été découpé et assemblé à partir de plus de 150 pièces de bois récupérées, que son créateur cueillait autour de Lviv, sa ville natale. Chaque instrument est signé par l’artiste, qui donne des concerts dans de nombreux festivals, en chantant accompagné de hurdy-gurdy.L’univers en bois d’Inna PEDAN de la ville de Kharkiv, se trouve quelque part entre le design, l’artisanat d’art et le vers. Il semble que sa tête et ses inspirations soient toujours tournées vers le ciel, vers des terrains lointains. Elle traduit en langue d’objets, le chant des oiseaux, le parfum des pommiers en fleurs, la lumière de la lune… Qui pourront vous transporter dans une extase
romantique.
Pour cette édition 2019 de la foire REVELATIONS, une sélection d’œuvres de 6 artisans d’art évoque 2 directions marquantes prises par la création ukrainienne.
La première est un AIR, une CHANSON, une MUSIQUE, une RIME. Difficile à expliquer avec des mots. Cela flotte, touche doucement nos sens, réveille le poète qui est en nous. Les découpages de Daria ALYOSHKINA, appelé vytynanka, sont les interprétations modernes de l’art ancien. Des panneaux légers de grande taille embrassent l’espace, remplissent la pièce des ombres magiques des animaux et de plantes, de héros épiques ou des gestes ordinaires de gens ordinaires. Chaque panneau est unique, il est le résultat des centaines des dessins au crayon ou mouvements de cutter de l’infatigable artiste, et de son imagination infinie. Sculpteur de formation et de profession, Daria Alyoshkina transforme le papier plat en matière tridimensionnelle. Son mari Gordiy STARUKH, également sculpteur de formation, a découvert et reconstruit un ancien
instrument de musique, Hurdy-gurdy, le revisitant de manière contemporaine et plus sophistiquée. Ses premiers hurdy-gurdys ont été découpé et assemblé à partir de plus de 150 pièces de bois récupérées, que son créateur cueillait autour de Lviv, sa ville natale. Chaque instrument est signé par l’artiste, qui donne des concerts dans de nombreux festivals, en chantant accompagné de hurdy-gurdy.L’univers en bois d’Inna PEDAN de la ville de Kharkiv, se trouve quelque part entre le design, l’artisanat d’art et le vers. Il semble que sa tête et ses inspirations soient toujours tournées vers le ciel, vers des terrains lointains. Elle traduit en langue d’objets, le chant des oiseaux, le parfum des pommiers en fleurs, la lumière de la lune… Qui pourront vous transporter dans une extase
romantique.
L’autre, la seconde direction, une sorte de direction opposée de l’esprit ukrainien est un appel du SOLIDE, de LA TERRE, de l’ESSENCE CONCRETE. Curieusement les 3 artistes de cette mouvance sont de Kyiv. Oksana LEVCHENYA a lancé la manufacture de tapisserie OLK en 2016. L’art des kilims verticaux est un point de repère de l’artisanat traditionnel ukrainien de tissage de tapis. Technique extrêmement complexe, le tissage manuel, sans participation de machines, remonte au 16me siècle. C’est ainsi que fut préservée la manufacture OLK. Oksana LEVCHENYA peuple les vieux motifs, de fleurs et de folklore, avec des héros funky comme Yoda, Pikachu ou Space Invaders. Les deux univers cohabitent et les personnages dansent ensemble. Avec certaines pièces, Oksana se dirige vers le monde de l’art contemporain, créant des installations avec les tapis, y ajoutant des masques originaux en matériaux mixtes.
Yuriy MUSATOV fait naître … les planètes. Ses planètes en céramique semblent être faites en marbre, on les sent vivantes, leur substance bouge et évolue comme la lave brûlante, comme si elles n’étaient pas terminées. Konstantin KOFTA crée des bourses et des sacs à dos en cuir d’une rare sophistication. Ses clients portent des véritables œuvres d’art sur leur épaule. Ses créations ressemblent plus à des sculptures, inspirées par des éléments architecturaux, des insectes, ou des végétaux. Dans sa première
collection, Kofta a reproduit des objets banals comme une pierre, une bouteille ou un pneu de
voiture. Une collection qui s’avère prémonitoire : sortie juste avant la révolution de Maidan, ses objets sont devenus les armes et les symboles de l’Ukraine libre. La présence ukrainienne à la foire REVELATIONS révèle la richesse et l’interprétation contemporaine de ses racines traditionnelles, et l’aspiration du pays : avancer !
Yuriy MUSATOV fait naître … les planètes. Ses planètes en céramique semblent être faites en marbre, on les sent vivantes, leur substance bouge et évolue comme la lave brûlante, comme si elles n’étaient pas terminées. Konstantin KOFTA crée des bourses et des sacs à dos en cuir d’une rare sophistication. Ses clients portent des véritables œuvres d’art sur leur épaule. Ses créations ressemblent plus à des sculptures, inspirées par des éléments architecturaux, des insectes, ou des végétaux. Dans sa première
collection, Kofta a reproduit des objets banals comme une pierre, une bouteille ou un pneu de
voiture. Une collection qui s’avère prémonitoire : sortie juste avant la révolution de Maidan, ses objets sont devenus les armes et les symboles de l’Ukraine libre. La présence ukrainienne à la foire REVELATIONS révèle la richesse et l’interprétation contemporaine de ses racines traditionnelles, et l’aspiration du pays : avancer !
Oksana LEVCHENYA
tapisserie
tapisserie
Ukrainian Jediism (Master Yoda Surrounded of Ukrainian Masters), 2018 – 250 x 170 cm // laine
MASQUES par Oksana LEVCHENYA
Yuriy MUSATOV
céramique
céramique
A l’occasion de l’édition 2019 de la foire REVELATIONS, la galerie RUSSIANTEAROOM souhaite présenter les œuvres d’artistes russes et français, qui explorent la matière de façon organique.
La France, pays cartésien, où la création est souvent bridée par la tradition, la politesse et la subordination, a la possibilité de s’exprimer plus librement et d’une manière plus vraie et sincère sur le terrain d’artisanat d’art. La Russie, le pays mystérieux, entre Est et Ouest, toujours sous la tension de ses propres démons, ne peut qu’engendrer une création sauvage, émotionnelle, profondément engagée et très marquée visuellement.
Mais peu importe le pays, le créateur vit dans son monde privé, et même s’il est inspiré par ses racines, son vécu, ses passions et son quotidien, il se refugie, heureux ou malheureux, dans son atelier, avec ses outils, ses idées et son œuvre. Son Art est son château, son abri, sa cachette, sa vie et chaque jour passé, chaque geste créatif le rend plus fort. Cette puissance, traduite et transportée dans ses objets, y reste à jamais, prête à animer un autre lieu, devenir la possession et le possesseur de son acquéreur.
La galerie RUSSIANTEAROOM présente le travail de 7 artistes FEMMES (dont une, Maria Kolosovskaya, crée en duo avec Vladimir Kosiak, et une autre, Anna Pavlova, travaille en solo et aussi en duo avec Alexander Olkhovsky, avec leur marque Mineral Weather). Elles travaillent avec des matériaux variés, en explorant la chair et la traitant comme des sculpteurs. La matière rebelle est tout à coup apprivoisée par les créateurs… Sans doute partiellement dressée, mais c’est ainsi qu’on en sent mieux l’éclat, le potentiel et la beauté brute.
Sur le stand de Russiantearoom, vous vous êtes une scène de théâtre, où la limite entre la réalité et la fiction est difficile à cerner. Tout est décor, mais certains objets sont bien utilitaires. L’héroïne principale de la pièce vient de sortir, mais son univers s’est figé, comme gelé par le souffle d’une bête inconnue.
Voici ses bagues brutes et sa petite cuillère en argent (Mineral Weather), la peau en écailles de porcelaine sur le mur (Amandine Maillot), son manteau teinté main, en couleurs incroyables, négligemment posé sur une chaise (Daria Urkineeva), plusieurs vases en céramique, d’aspect bois ancien (Maria Kolosovskaya et Vladimir Kosiak), ou avec les empreintes de la dentelle (Asiya Bareeva), ses livres impossibles à lire et son collier ovni (Marine Chevanse), les têtes en céramique d’animaux magiques, chassés dans les rêves (Anna Pavlova), et, enfin… Mon Dieu… Des objets de plaisir féminin en verre (Maria Koshenkova). Pour la plupart se sont de jeunes artistes, certaines moins vues, comme Amandine Maillot ou Maria Kolosovskaya, et les autres, plus que confirmées, comme Maria Koshenkova, la star internationale du travail en verre ou Asiya Bareeva, créatrice de mode reconnue, avec plus de 10 collections et une signature très singulière. Ce qu’il les réunit, c’est avant tout cette capacité de traiter la matière autrement, de brouiller les pistes, d’affirmer son caractère à travers les pièces.
La France, pays cartésien, où la création est souvent bridée par la tradition, la politesse et la subordination, a la possibilité de s’exprimer plus librement et d’une manière plus vraie et sincère sur le terrain d’artisanat d’art. La Russie, le pays mystérieux, entre Est et Ouest, toujours sous la tension de ses propres démons, ne peut qu’engendrer une création sauvage, émotionnelle, profondément engagée et très marquée visuellement.
Mais peu importe le pays, le créateur vit dans son monde privé, et même s’il est inspiré par ses racines, son vécu, ses passions et son quotidien, il se refugie, heureux ou malheureux, dans son atelier, avec ses outils, ses idées et son œuvre. Son Art est son château, son abri, sa cachette, sa vie et chaque jour passé, chaque geste créatif le rend plus fort. Cette puissance, traduite et transportée dans ses objets, y reste à jamais, prête à animer un autre lieu, devenir la possession et le possesseur de son acquéreur.
La galerie RUSSIANTEAROOM présente le travail de 7 artistes FEMMES (dont une, Maria Kolosovskaya, crée en duo avec Vladimir Kosiak, et une autre, Anna Pavlova, travaille en solo et aussi en duo avec Alexander Olkhovsky, avec leur marque Mineral Weather). Elles travaillent avec des matériaux variés, en explorant la chair et la traitant comme des sculpteurs. La matière rebelle est tout à coup apprivoisée par les créateurs… Sans doute partiellement dressée, mais c’est ainsi qu’on en sent mieux l’éclat, le potentiel et la beauté brute.
Sur le stand de Russiantearoom, vous vous êtes une scène de théâtre, où la limite entre la réalité et la fiction est difficile à cerner. Tout est décor, mais certains objets sont bien utilitaires. L’héroïne principale de la pièce vient de sortir, mais son univers s’est figé, comme gelé par le souffle d’une bête inconnue.
Voici ses bagues brutes et sa petite cuillère en argent (Mineral Weather), la peau en écailles de porcelaine sur le mur (Amandine Maillot), son manteau teinté main, en couleurs incroyables, négligemment posé sur une chaise (Daria Urkineeva), plusieurs vases en céramique, d’aspect bois ancien (Maria Kolosovskaya et Vladimir Kosiak), ou avec les empreintes de la dentelle (Asiya Bareeva), ses livres impossibles à lire et son collier ovni (Marine Chevanse), les têtes en céramique d’animaux magiques, chassés dans les rêves (Anna Pavlova), et, enfin… Mon Dieu… Des objets de plaisir féminin en verre (Maria Koshenkova). Pour la plupart se sont de jeunes artistes, certaines moins vues, comme Amandine Maillot ou Maria Kolosovskaya, et les autres, plus que confirmées, comme Maria Koshenkova, la star internationale du travail en verre ou Asiya Bareeva, créatrice de mode reconnue, avec plus de 10 collections et une signature très singulière. Ce qu’il les réunit, c’est avant tout cette capacité de traiter la matière autrement, de brouiller les pistes, d’affirmer son caractère à travers les pièces.
MINERAL WEATHER
bijoux, objet
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POUR TOUTE INFORMATION, MERCI DE CONTACTER
Liza Fetissova
liza@rtrgallery.com
Liza Fetissova
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