HYDRA, ÎLE D’ART ET DE CULTURE
ÉTÉ 2016
Le samedi 2 juillet à Hydra, sera inaugurée l’installation in-situ de l’œuvre de Maria Tsagkari, créée spécialement par l’artiste, produite par HYam et réalisée en collaboration avec les artisans locaux.
Le projet de la jeune artiste grecque, attentive au caractère singulier de l’île, est lié à ses recherches sur « The New Green ».
Maria Tsagkari qui avait ciselé des jardins-installations de cendres, tissé des tapis éphémères aux sinuosités végétales, dessiné des labyrinthes sur un aluminium glacé, poursuit ses recherches sur la symbolique et la possible transformation de l’espace vert.
The Blue as The New Green… Et si une société scientifique était un jour capable de transformer l’ADN des plantes corrigeant ainsi la vision de la nature et plus largement la perception du monde…
Le visiteur découvrira au creux des rochers d’Hydra un jardin bleu asymétrique et anarchique, allusion au philosophe allemand Heinrich von Ofterdingen et à son roman inachevé de Novalis, dans lequel un jeune troubadour abandonne tout pour la quête d’une petite fleur bleue qui hantait ses rêves, symbole de la vie idéale et de la poésie pure
Le projet HYam
Le projet HYam (HYdra for artists of the mediterranean) a été créé en 2014 par Pauline Simons pour accompagner les artistes émergents issus de pays de la Méditerranée dans la promotion de leur travail sur la scène internationale.
Le projet s’articule autour d’un schéma triangulaire : un prix biennal dédié à l’un des pays de la Méditerranée et récompensant un/une jeune artiste de moins de 36 ans (première édition en 2014 dédiée à la Grèce, prochaine édition en 2016 dédiée au Maroc), suivi d’une exposition collective à Paris des finalistes, puis de la production dans l’espace public d’Hydra d’une oeuvre in-situ réalisée par le/la lauréat(e) du Prix, en accord avec le Central Archaeological Council (KAS) de Grèce.
Hydra
L’île d’Hydra est un lieu de référence pour l’art contemporain international, accueillant chaque été des expositions internationales de haut niveau grâce à l’investissement de différents mécènes et collectionneurs :
Dakis Ioannou, président de la DESTE Foundation, y a ouvert le Project Space Slaughterhouse dans un ancien abattoir et exposé des artistes comme Urs Fischer, Pawel Althamer, Doug Aitken ou Matthew Barney… (exposition été 2016 dédiée à Roberto Cuoghi jusqu’à fin septembre).
Dimitris Antonitsis a créé Hydra School Projects dans l’ancien lycée d’Hydra (exposition été 2016 : Bibelots, Obsession with Objects jusqu’à fin septembre), soutenu par Dimitris Daskalopoulos, autre grand collectionneur et mécène, président de la NEON Foundation.