Durant tout le printemps et jusqu’au 17 juin, l’artiste coréen Lee Bae investit la Fondation Maeght pour y présenter des peintures, des sculptures et des installations épurées, spécialement conçues pour l’espace architectural et la lumière de la fondation. Parcours de l’exposition en images.
Sous le commissariat du critique d’art Henri-François Debailleux, cette exposition met en lumière une œuvre construite autour de mélanges très subtils hérités d’un art abstrait occidental comme de l’artepovera, avec les codes et les pratiques artistiques traditionnels de la culture coréenne.
Chez Lee Bae, l’idée de nature est présente à la fois grâce au feu, au charbon de bois mais également grâce à la symbolique et à l’immatériel du noir. L’artiste aime rappeler que les bois brûlés, le charbon dont il se sert, naissent de la main de l’homme et de sa capacité à transformer cette matière naturelle.
« J’aime le charbon, il est issu du feu. Il est la dernière substance des objets. J’exprime les images vitales avec de la matière morte : le charbon. »
Né en 1956 à Chung-Do en Corée de Sud, Lee Bae est l’un des plus grands artistes coréens de notre époque. Il vit et travaille aujourd’hui à Paris. De réputation internationale, son œuvre est présentée en Corée, en Chine, aux États-Unis ou en Europe.
Il a notamment exposé à titre personnel en France au Musée Guimet à Paris, au Musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne, à la Fondation Fernet-Branca à Saint-Louis, au Domaine de Kerguéhennec à Bignan et au Château de Chaumont-sur-Loire. On peut voir également son œuvre, à travers le monde, dans différentes galeries comme la Galerie Hyundai (Séoul, Corée du Sud), la Galerie Johyun (Busan, Corée du Sud), Holly Hunt, White Box Gallery (New-York), et en France à la Galerie RX et la galerie Perrotin.
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