Du 28 juin au 14 septembre 2019, le Centre d’art Transpalette à Bourges réunit les œuvres de Noël Dolla et Delphine Trouche autour de l’exposition « Dissident.e.s », sous le commissariat de Julie Crenn. Si Noël Dolla et Delphine Trouche appartiennent à des générations différentes, les deux artistes ont en commun une pratique libre et radicale de la peinture.
Être dissident.e. c’est faire un choix politique, celui de se démarquer d’une doctrine, d’un dogme ou d’une idéologie. C’est le bien, le caractère qui réunit et définit les œuvres de Noël Dolla (né en 1945, vit et travaille à Nice) et de Delphine Trouche (née en 1982, vit et travaille à Paris). Les deux artistes partagent le goût de l’insaisissable. Ils/elles créent des œuvres situées vis-à-vis de leurs histoires, de leurs expériences et de leurs engagements respectifs. Parce qu’ils/elles réinventent constamment leurs approches de la peinture et de l’espace – quitte à nous troubler à chaque fois – Noël Dolla et Delphine Trouche résistent à une conformation des idées et des formes, pour lui préférer la désobéissance et l’insolence.
Noël Dolla, figure emblématique du mouvement Supports/Surfaces revisite l’histoire de la peinture ou plus largement de l’histoire de l’art puisque sa pensée plastique et ses gestes puisent aussi bien dans les répertoires de la sculpture, de l’architecture et de l’installation.
Sur le papier et sur les murs, Delphine Trouche pense à la fois la peinture et l’espace dans lequel elle s’inscrit physiquement. Elle articule des références issues de la culture populaire (la musique pop, le karaoké, le volleyball, l’esthétique kitsch), de l’histoire de la peinture et d’une réflexion portée sur les cultures queer. Ses dernières œuvres sont d’ailleurs marquées par sa lecture des écrits radicaux de Monique Wittig (théoricienne et militante féministe).
Du 28 juin au 14 septembre 2019, le Centre d’art Transpalette à Bourges réunit les œuvres de Noël Dolla et Delphine Trouche autour de l’exposition « Dissident.e.s », sous le commissariat de Julie Crenn. Si Noël Dolla et Delphine Trouche appartiennent à des générations différentes, les deux artistes ont en commun une pratique libre et radicale de la peinture.
Être dissident.e. c’est faire un choix politique, celui de se démarquer d’une doctrine, d’un dogme ou d’une idéologie. C’est le bien, le caractère qui réunit et définit les œuvres de Noël Dolla (né en 1945, vit et travaille à Nice) et de Delphine Trouche (née en 1982, vit et travaille à Paris). Les deux artistes partagent le goût de l’insaisissable. Ils.elles créent des œuvres situées vis-à-vis de leurs histoires, de leurs expériences et de leurs engagements respectifs. Parce qu’ils.elles réinventent constamment leurs approches de la peinture et de l’espace – quitte à nous troubler à chaque fois – Noël Dolla et Delphine Trouche résistent à une conformation des idées et des formes, pour lui préférer la désobéissance et l’insolence.
Noël Dolla, figure emblématique du mouvement Supports/Surfaces revisite l’histoire de la peinture ou plus largement de l’histoire de l’art puisque sa pensée plastique et ses gestes puisent aussi bien dans les répertoires de la sculpture, de l’architecture et de l’installation.
Sur le papier et sur les murs, Delphine Trouche pense à la fois la peinture et l’espace dans lequel elle s’inscrit physiquement. Elle articule des références issues de la culture populaire (la musique pop, le karaoké, le volleyball, l’esthétique kitsch), de l’histoire de la peinture et d’une réflexion portée sur les cultures queer. Ses dernières œuvres sont d’ailleurs marquées par sa lecture des écrits radicaux de Monique Wittig (théoricienne et militante féministe).