CREATION DU MUR-FORUM ROSA PARKS : 400 METRES DE STREET ART ET UN ESPACE DE DIALOGUE CITOYEN, du Pont Riquet au 164 rue d’Aubervilliers / Paris 19e
© Noémie Guillemot
C’est avec un grand enthousiasme que GFR a accueilli la proposition de la Mairie du 19e de concevoir et piloter un projet street art participatif pour l’ouverture de la nouvelle gare Rosa Parks.
Un défi majeur avec la mobilisation sur une très courte période (six mois seulement) de trois quartiers parisiens (Marx Dormoy, Riquet et Cambrai) et la réalisation de plus de 400 mètres de fresques le long de la rue d’Aubervilliers, de la rue Riquet à la nouvelle gare.
Affecté par les récents attentats et par des affrontements de jeunes bandes rivales sur le pont Riquet, le territoire est aujourd’hui divisé entre ses différentes « communautés ».
© Noémie Guillemot
C’est à partir de cette réalité, ainsi que pour engager la réflexion sur des problématiques grandissantes telles que le désengagement citoyen, les discriminations et la question de la place des femmes dans l’espace public, qu’ils ont souhaité penser leur programmation, en y associant la figure de Rosa Parks.
Dans ce berceau d’une culture urbaine engagée, qui a vu naitre le hip hop et le street art en France, ils ont convié dix street artistes et graffeurs renommés pour aborder tous ces enjeux, en partenariat avec Rstyle.
C’est ainsi que Rosa Parks fait le Mur est né.
Sélectionné dans le cadre du budget participatif de la Ville de Paris, volet « Reconquête urbaine », le projet a reçu un très fort soutien des Mairies du 18e et du 19e arrondissement, de l’ambassade des États-Unis d’Amérique, avec qu’ils collaborent depuis de nombreuses années, et du fonds de dotation Agnès b.
© Rosa Parks fait le mur
Naissance d’un lieu : le mur-forum Rosa Parks
Après avoir développé avec succès des projets culturels dans l’espace urbain comme COCOON dans le quartier de la Goutte d’Or avec l’artiste Kate Browne ou Façades pendant Nuit Blanche 2015, l’association GFR présente ROSA PARKS FAIT LE MUR, projet retenu dans le cadre du budget participatif de la ville de Paris.
Cette opération urbaine mêlant pratique artistique et dialogue citoyen accompagne la naissance du Mur-Forum Rosa Parks, nouveau forum culturel auquel tous les habitants du quartier sont invités à participer.
ROSA PARKS FAIT LE MUR se présente en deux volets : un cycle d’ateliers artistiques ainsi qu’une programmation de rencontres et d’ateliers-débats autour des thèmes de l’engagement, de la citoyenneté et de la figure de Rosa Parks.
© Noémie Guillemot
Grande première pour le Grand Paris, ROSA PARKS FAIT LE MUR permet la création, entre octobre et décembre 2015, du Mur-Forum Rosa Parks, composé d’une gigantesque fresque street-art de 400 mètres de long réalisée avec les habitants par une équipe de street-artistes emblématiques composée de 4 femmes, Bastardilla, Tatyana Fazlalizade, Katjastroph et Kashink ainsi que de Zepha lors d’ateliers de pratique artistique, et d’un forum de rencontres sociales et artistiques (au 164 rue d’Aubervilliers).
Des œuvres inédites des street-artistes JonOne, Batsh, Combo, Doudou Style et Zeer seront également visibles au public dans la galerie à ciel ouvert menée par l’association Rstyle. Le Mur-Forum Rosa Parks sera inauguré à l’occasion de l’ouverture de la gare RER Rosa Parks, nouveau nœud de communication pour l’est parisien utilisé par des millions d’usagers franciliens.
À travers lui, l’association GFR crée un espace vivant, qui incarne aux yeux des habitants, des participants, des artistes et des intervenants, la dimension conviviale et populaire de ce projet et de ces œuvres.
Espace artistique unique, le Mur-Forum Rosa Parks sera gratuitement accessible au public pendant 6 mois à partir de son inauguration dans sa programmation actuelle.
Les Street-Artistes s’engagent
© Rosa Parks fait le mur
BASTARDILLA
Née à Bogota en Colombie, Bastardilla est une artistepeintre d’extérieur, engagée dans la représentation de la femme à travers un imaginaire peuplé de figures et de symboles.
Les inquiétudes, les désirs, les rêves trouvent une place privilégiée dans ses créations, qui sont le résultat des rencontres que l’artiste fait durant ses voyages.
Selon ses propres mots, la peinture murale est un moyen de se rapprocher des gens, de se nourrir de leurs histoires et de les traduire en images.
Il s’agit d’un art à forte valeur sociale, le produit d’une conscience critique qui se reflète principalement dans le choix de l’anonymat et dans la lutte pour la reconnaissance des femmes dans les différentes sociétés
© Rosa Parks fait le mur
TATYANA FAZLALIZADE
Tatyana Fazlalizade vit et travaille à Brooklyn, NY.
Son travail dans l’espace public porte principalement sur le thème du rôle, du respect et de la reconnaissance des femmes, avec une attention spéciale envers les femmes originaires des minorités ethniques.
Son action se déroule en plusieurs phases : toujours sur le terrain, Tatyana Fazlalizadeh mène d’abord des interviews avec les femmes qu’elle rencontre.
Après avoir pris une photo de chaque femme interviewée, l’artiste dessine son portrait, pour finalement le numériser, l’imprimer et l’afficher dans l’espace public.
Il s’agit d’un travail véritablement participatif, où le public se montre volontaire pour devenir le sujet actif d’une action à forte valeur sociale et humaine.
© Rosa Parks fait le mur
KASHINK
Kashink vit et travaille à Paris.
Kashink est l’une des rares femmes très actives dans le mouvement street art/graff parisien.
Elle peint d’immenses personnages protéiformes aux yeux multiples, ou des têtes de mort à la mexicaine, le tout dans un style graphique très coloré, loin des références traditionnelles du graffiti féminin girly.
Son travail, qui s’inspire à la fois de ses origines slaves et hispaniques, du Pop Art et de l’illustration narrative, revendique une peinture engagée, partant du principe que peindre dans la rue permet de faire passer de vrais messages à grande échelle.
Parmi les thématiques qui lui tiennent à coeur, on trouve des sujets tabous dans notre société, tels que l’égalité des droits femme/ homme, l’homosexualité, la religion, la finitude…
Pour Kashink, le street art doit rester un art militant à part entière.
© Rosa Parks fait le mur
KATJASTROPH
Katjastroph vit et travaille à Nantes.
Autour de l’artiste Katjastroph se construit un univers en noir et blanc, mélangeant dessins, peintures et gravures.
Une grande partie de son travail s’inspire de cultes et de croyances populaires, qu’elle s’approprie pour y insérer son propre imaginaire.
Accordant une grande place à l’imagerie narrative, ses compositions sont des paysages foisonnants dans lesquels plusieurs histoires et personnages cohabitent.
Par des contrastes prononcés où l’importance du trait prend tout son sens, les images de Katjastroph sont d’une vivacité étonnante qui suggère des mouvements inattendus, comme si ses personnages avaient été surpris par une photographie.
Katjastroph tire son iconographie de l’art brut, l’art graphique underground ainsi que de l’imagerie populaire, comme les ex-voto ou les gravures sur bois brésiliennes.
© Rosa Parks fait le mur
ZEPHA
Zepha vit et travaille entre Toulouse et Paris.
Cosmopolite, le travail de Vincent Abadie Hafez est le résultat de métissages, aux confluences de plusieurs cultures.
Zepha s’approprie l’espace public et bouscule certaines habitudes visuelles : un combat graphique utopique s’engage contre un système guidé par un libéralisme sauvage mangeur d’hommes et son enfant terrible, la publicité.
Il développe un univers graphique et un langage visuel à travers lesquels se croisent l’influence du travail artisanal des anciennes civilisations, la calligraphie, l’immédiateté du mouvement Figuration libre, la spontanéité de l’Abstraction lyrique et enfin la prise de risque aléatoire du graffiti.
Avec comme base de recherche la lettre, qu’elle soit latine ou arabe, celle-ci est déformée, détournée, reliée, mélangée, accumulée, pour aboutir à une forme d’écriture onirique et labyrinthique.
La Galerie à ciel ouvert, en partenariat avec Rstyle
La Galerie à ciel ouvert, coordonnée par Rstyle, veut associer le mouvement du street art à l’espace urbain tout en le mettant en valeur dans un mode d’exposition proche de celui des galeries : des peintures sur des murs publics avec un encadrement traditionnel.
Ce projet est né il y a 5 ans à l’occasion d’une réflexion sur la perception du street art.
Il a pour objectif de bousculer les codes de l’art dans la rue et de l’art en galerie en invitant aussi bien des artistes exposant dans le circuit traditionnel des galeries que d’autres refusant les voies conventionnelles et souhaitant se dédier exclusivement à la rue.
Cette démarche appelle à une perception totalement innovante du street art et interpelle les différents intervenants sur le devenir et la popularité de ce mouvement d’art contemporain en plein essor.
Les artistes exposés
© Rosa Parks fait le mur
JONONE
D’origine dominicaine, John Perello est né dans le quartier de Harlem, à New York en 1963.
Il débute dans le monde du graffiti à 17 ans grâce à son ami d’enfance White Man, taguant son nom Jon suivi de 156 (sa rue). Il crée le collectif de graffeurs 156 All Starz en 1984.
Il fait alors la connaissance de Bando, résidant à New-York à cette période.
À la suite d’une invitation de ce dernier, il économise de l’argent et vient à Paris en 1987.
Il commencera à graffer avec lui, Boxer et le BBC Crew.
Il débute son activité de peintre sur toile dans un atelier à l’Hôpital éphémère avec A-One, Sharp, Ash (Victor Ash), JayOne et Skki, sans pour autant abandonner le graffiti.
Très vite, il se fait un nom dans les milieux artistiques parisiens grâce à ses œuvres sur toile dans les expositions ; il est exposé en 1990 à la Gallery Gleditsch 45 de Berlin et participe en 1991 à l’exposition Paris Graffiti, rue Chapon à Paris.
Dès lors, il ne cesse d’exposer à travers le monde : Tōkyō, Monaco, Paris, Genève, New York, Hong Kong ou encore Bruxelles.
Depuis 2013 JonOne enrichit sa création en collaborant avec Didier Marien de la galerie Boccara sur une série de tapis street art13.
© Rosa Parks fait le mur
BATSH
Batsh est né à Dakar en 1975.
Il débute avec le Graff Brut dans les années 90, puis évolue, en intégrant à son travail artistique les outils numériques.
C’est un artiste autodidacte, connu essentiellement pour ses portraits, ses décors urbains et ses villes épurées.
De 1994 à 2013, Batsh participe dans la foulée à la fondation de l’association Hip Hop Dome, proposant en plus du graffiti ses services de Directeur Artistique…
S’enchaînent alors différentes interventions et réalisations sur des festivals et évènements culturels, et s’occupera de la direction artistique du festival « Welcome To Da Hip Hop Dome De Nancy à Bondy ».
En 2010, c’est un nouveau tournant qui commence avec sa première exposition mélangeant les genres et les références dans une atmosphère teintée.
Batsh est un graffeur hors du commun, principalement influencé par la scène underground New-yorkaise.
Aujourd’hui, on peut aussi bien contempler ses fresques dans les terrains vagues, que dans les galeries d’art traditionnelles.
© Rosa Parks fait le mur
COMBO
Combo, ou Combo Culture Kidnapper, est un artiste originaire de Paris.
Son travail se concentre essentiellement autour du détournement.
Il manipule des visuels connus de tous auxquels il intègre des éléments étrangers – le plus souvent issus de l’univers de la bande dessinée ou du jeu vidéo – qui en modifie radicalement le sens.
Son obsession : l’interaction.
Le choix de la rue et des visuels compréhensibles au premier regard répondent à la volonté d’offrir un art que l’on peut s’approprier et modeler, dans une vraie dynamique de changement.
En faisant appel à des symboles de la pop culture, Combo touche au cœur et renvoie directement aux injustices de notre société en proposant une lecture subversive et engagée, mais jamais moralisatrice.
© Rosa Parks fait le mur
DOUDOU STYLE
L’artiste Doudou Style a plusieurs cordes à son art : peintre, graffeuse, illustratrice et animatrice, elle propose un univers sensuel et voluptueux inspiré par la femme et la nature.
Cette artiste autodidacte rencontre le monde pictural dès son plus jeune âge.
Influencée par le graphisme des bandes dessinées, des mangas et de tout ce qui l’entoure, elle commence alors à peindre sur des vêtements avec l’idée de faire voyager l’art dans notre quotidien.
C‘est en 2006 que Doudou touche à sa première bombe aérosol… qu’elle ne la lâchera plus.
Elle entre dans le crew de graffeurs «WFC» (Wild Familya Crew) et travaille par la suite avec des boutiques et des particuliers pour réaliser leur décoration.
Aujourd’hui, elle a créé sa propre entreprise de décoration intérieure et extérieure, qui organise également des animations d’ateliers graffiti.
Elle a récemment gagné le grand prix Arbustes 2012.
© Rosa Parks fait le mur
ZEER
Zeer, c’est le grand architecte, double de Mehdi, parisien bien réel de 38 ans.
Graphiste autodidacte, Mehdi a travaillé dans le graphisme pour la publicité durant près de quinze ans.
Nourri à la com’ publicitaire, il prend aujourd’hui le contrepied de la réclame :
« La pub c’est coloré, avec un message clair, impactant, immédiatement identifiable. Le module est en noir et blanc, neutre. »
D’abord graffeur dans les terrains vagues et les usines désaffectées des Hauts-de-Seine, il trouve son module en 2004, « en graffant un camion, avec des potes. Et j’ai décidé de m’arrêter dessus. »
Depuis 2004, Mehdi ne lâche ni Zeer, son double fictif, ni le module.
Il a exposé à Paris et NewYork, à la Galerie du jour – Agnès B et à la galerie Catherine Ahnell notamment.
Mehdi multiplie les supports et les techniques, pochoirs, adhésifs, graff… « J’ai vraiment envie de voir jusqu’où je peux le pousser. »
© Rosa Parks fait le mur
VINIE
Originaire de Toulouse, Vinie s’initie au graffiti dès le lycée.
Un poste de directrice artistique la mène à Paris en 2007.
C’est à son arrivée dans la capitale qu’elle se tourne intuitivement vers un travail plus personnel.
Elle construit alors un personnage à mi-chemin entre poupée et pin-up.
Cette figure féminine devient très vite sa marque de fabrique, notamment grâce à la coiffure immédiatement identifiable, faites de tags et de dédicaces diverses, de coulures ou jetés de peinture, jusqu’à l’utilisation de lierre déjà présent dans le décor.
Ce sont ses cheveux qui changent, imprimant au travail de Vinie une ligne directrice forte ; son personnage se décline à l’infini.
A l’aise sur toiles comme sur murs, elle signe en juin 2014 un Opus Délit, Des couleurs plein la tête chez Critères Editions, et réalise ses premières expositions solo à l’étranger.
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Rosa Parks fait le mur : un projet évolutif
Chaque mercredi et samedi d’octobre à décembre, le public est invité à des ateliers-débats et à des ateliers artistiques menés par des intervenant(e)s réputé(e)s expert(e)s dans leur domaine : artistes, historiens, personnalités militantes américaines et françaises contribuant activement aux débats publics.
Ouvert à tou(te)s, ce cycle d’ateliers se propose de donner une voix égale à chaque participant dans un esprit d’ouverture et de dialogue entre les communautés et les générations.
Il offre l’opportunité d’encourager en plein cœur du quartier les initiatives locales en faveur de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations et de soutenir l’engagement, notamment celui des plus jeunes.
© Rosa Parks fait le mur
ATELIERS GRAFFITI
GFR met en place des ateliers de pratique et de découverte artistiques autour du graffiti, en proposant aux habitants la réalisation d’œuvres street art sur différents thèmes.
En partenariat avec RStyle.
© Noémie Guillemot
ATELIERS FRESQUE
L’art mural a souvent été utilisé comme moyen de revendication.
Témoignages du passé, fresques narrative ou signature à la bombe, la peinture murale est un acte de résistance et de soutien aux droits civiques.
L’objectif de ces ateliers est d’amener les habitants/participants à découvrir l’art urbain historique et contemporain, au travers de la démarche, des outils et des collaborations des artistes, tout en les faisant travailler sur le territoire, la citoyenneté et l’histoire des droits civiques internationaux en prenant appui sur la figure de Rosa Parks.
© Noémie Guillemot
PROJECTIONS & RENCONTRES AVEC LES FREEDOM RIDERS
Martial Buisson, fondateur de l’association GFR montre son documentaire sur le mouvement des Freedom Rides.
En 1961, des centaines d’étudiants non-violents voyagent en bus dans le Sud des États-Unis pour lutter contre la ségrégation raciale quand ils sont violemment arrêtés par le Ku Klux Klan en arrivant en Alabama et au Mississippi.
Condamné pour « trouble à l’ordre public » et passant l’été en prison, ce groupe de militants composé de jeunes Afro-américains et de Blancs, de femmes et d’hommes mais aussi de pasteurs, de rabbins et d’imams attirent l’attention des médias du monde entier et deviennent l’un des premiers épisodes marquant du Mouvement des droits civiques aux États-Unis.
Deux militant(e)s de ce mouvement viendront spécialement des États-Unis pour échanger avec les habitants/participants sur leurs expériences des années 1960.
© Noémie Guillemot
RENCONTRES SUR LES DISCRIMINATIONS
GFR invite lors d’ateliers-débats plusieurs intervenants soutenant le développement d’une citoyenneté démocratique qui prenne en compte la diversité, dans le respect de la liberté, de l’égalité et de la laïcité.
L’objectif étant de créer des ponts entre le mouvement des droits civiques aux États-Unis des années 1960 et la situation actuelle en France.
© Noémie Guillemot
Rosa Parks, figure emblématique
Le 1er décembre 1955, Rosa Parks, couturière de 42 ans, refuse de laisser sa place à un homme blanc dans le bus alors que la loi l’y oblige.
Un simple refus qui lui vaut une arrestation et une amende, mais ce geste de protestation marque aussi le début du Mouvement pour les droits civiques, qui organise un boycott des bus de Montgomery en soutien à cette femme passionnée, véhiculant un message contestataire par la non-violence et la désobéissance civile.
Aux côtés de Martin Luther King Jr., Rosa Parks devient l’icône de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis, abolie le 2 juillet 1964.
Soixante ans plus tard, symbole de non-violence, de vivre-ensemble et d’engagement, Rosa Parks a donné son nom à une station de tramway, un collège, un centre social… et à la toute nouvelle gare de RER E qui ouvrira en décembre.
C’est en toute logique qu’elle devient le nom du nouvel espace public et d’expression ouvert à tou(te)s: le Mur-Forum Rosa Parks.
Le 1er décembre 2015, l’association GFR invite artistes et habitants du quartier à se réunir autour du mur-forum pour célébrer l’anniversaire d’un évènement qui a changé l’histoire des luttes contre les discriminations dans le monde.