Du 27 avril au 15 juin 2019 La Maison du Projet « Gare Cœur d’Agglo » à CreilPlace du Général de Gaulle / Parvis de la gare
Tél. : 03 44 64 46 75 ouvert le mardi et le jeudi de 14h à 17h30 ; le mercredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h30 ; le vendredi de 8h30 à 12h
À notre époque, ce sont les batteries qui changent les règles du jeu, à la fois au niveau social et industriel. Cette histoire suit les traces de son composant principal, le lithium, allant d’investissements et de prospection aux États-Unis, en passant par l’exploitation minière en Bolivie, la production de batteries et de voitures en Chine, au petit état pétrolier norvégien ouvrant la voie à l’électrification de tous ses transports – voitures, autobus, avions et bateaux.
L’histoire raconte comment le lithium transforme les sociétés et pourrait éventuellement contribuer à sauver notre planète, mais a un coût. Voitures électriques, téléphones intelligents, robotique… tous sont alimentés par des batteries, ce qui fait exploser le marché du lithium. Mais le monde sera bientôt en pénurie, ce qui peut entraîner de graves conséquences géostratégiques.
Alors que la nécessité d’une protection efficace du climat devient de plus en plus forte, le développement d’une énergie plus propre gagne du terrain. En même temps, un élément clé de la solution, le lithium et la production du matériau, n’est pas exempt de risques et de péchés. La pollution par le lithium est un problème croissant partout où il est extrait, et des menaces pèsent sur les communautés locales que les sociétés minières prennent totalement sous leur contrôle.
De plus, l’offre n’étant pas assez rapide pour répondre à la demande, des signes d’effet de goulot d’étranglement se manifestent déjà ; des sociétés chinoises, australiennes et américaines achetant des mines de lithium dans divers pays du monde pour assurer leurs réserves pour l’avenir.
Mon objectif est de raconter l’histoire du futur qui se déroule devant nos yeux et de sensibiliser le public au fait que la transition des combustibles fossiles aux énergies électriques se produit réellement, avec toutes ses merveilleuses possibilités, mais aussi en quoi elle affecte la géopolitique et comment l’énergie propre comporte également un prix et des risques.
Matjaž Krivic
Matjaž Krivic est né en 1972 à Ljubljana (Slovénie). Photographe documentaire spécialisé dans la capture de la personnalité et de la grandeur des peuples et des lieux autochtones, il parcourt le monde depuis 25 ans. En 2016, une de ses images tirées d’un reportage sur les mineurs du Burkina Faso lui a valu une récompense au World Press Photo.
www.krivic.com
Cette exposition est présentée en partenariat avec le festival La Gacilly Photo.
Du 27 avril au 15 juin 2019 Parc de l’île Saint-Maurice à CreilRue de l’île
00:00.00 est le résultat d’une collaboration sans précédent d’une durée de 18 mois entre l’artiste Edgar Martins et le groupe BMW en 2015. Le travail porte sur la fabrication, l’outillage et l’assemblage du véhicule automobile de l’époque moderne et se concentre uniquement sur l’usine BMW et les centres de recherche et développement situés à Munich et dans ses environs (Allemagne).
Conçu autour du simple principe de « ralentissement du temps », ce projet propose un examen et une articulation du monde de flux et de reflux dans lequel nous vivons, un monde défini, hanté et consommé par la mobilité et la fugacité.
Intitulée symptomatiquement 00:00.00, cette série a été réalisée en faisant de longues expositions de 5 à 45 minutes. Photographier avec des expositions prolongées dans un environnement en mouvement rapide représentait un défi important, exigeant ainsi beaucoup de coordination et de soutien de la part de l’entreprise.
Toutes les images ont donc été produites lors de pauses de production programmées (et parfois non planifiées).
00:00.00 représente la phase finale d’un projet global axé sur des environnements aussi variés que les centrales hydroélectriques (The Time Machine, 2012) et les installations spatiales (The Poetic Impossibility to Manage the Infinite, 2014) et dont l’objectif principal était d’examiner et de réévaluer notre relation avec la technologie et l’industrie et son impact sur notre conscience sociale et culturelle.
Edgar Martins est né en 1977 à Évora (Portugal), puis a grandi à Macao (Chine). En 1996, il s’installe au Royaume-Uni, où il obtient un baccalauréat en photographie et en sciences sociales de l’Université des arts, ainsi qu’une maîtrise en photographie et beaux-arts du Royal College of Art (Londres).
Edgar Martins a été sélectionné pour représenter Macao à la 54ème Biennale de Venise.
www.edgarmartins.com
Branche de SNCF en charge de la gestion, de l’exploitation et du développement des 3 000 gares françaises, SNCF Gares & Connexions s’engage pour ses 10 millions de voyageurs et visiteurs quotidiens à constamment améliorer la qualité de l’exploitation, inventer de nouveaux services et moderniser le patrimoine. Elle est née d’une conviction : les gares sont des lieux de vie à part entière. Telle une ouverture sur le monde, SNCF Gares & Connexions enrichit sans cesse ces « villages urbains » grâce au regard d’artistes d’hier et d’aujourd’hui.
Partenaire référent des plus grandes manifestations dédiées à l’art contemporain et la photographie, SNCF Gares & Connexions collabore étroitement avec de nombreux musées, centres artistiques, festivals de musique et de bande dessinée. Elle imagine ainsi chaque année plus de 100 expositions, interventions et rencontres culturelles sur l’ensemble du territoire français.
Exposition d’une sélection de photographies, présentée en gare de Creil à partir du 15 avril 2019.
Soucieux de conserver sa mémoire après sa mort, André
Kertész (1894-1985) entreprend, au cours des années 1970,
le classement de ses photographies et ses papiers. Il puise,
dans ses archives, matière à publier une dizaine de livres entre 1972 et 1985, notamment Sixty years of Photography (1972), Distorsions (1976), From my window (1983) et Hungarian Memories (1983). Photographe reconnu, il voit son œuvre exposée dans les plus grands musées du monde. Après de longs échanges avec les représentants du ministère de la Culture, lors de fréquents séjours à Paris au début des années 1980, André Kertész fait don de son œuvre à la France en 1984.
Le photographe lègue « au peuple français », dit-il, : tous ses négatifs et diapositives ainsi qu’un important ensemble
de tirages de lecture par contact et planches contacts. La donation comprend, en outre, une partie de la bibliothèque et l’abondante correspondance du photographe. Elle couvre sa vie depuis sa jeunesse en Hongrie, à partir de 1907, jusqu’à sa disparition : livres, magazines, journaux, brouillons, maquettes de livres, carnets de notes, correspondances et factures diverses, notamment avec son tireur, les éditeurs et les musées.Le fonds, acheminé en France en juillet 1986, est confié à l’Association française de diffusion du patrimoine photographique (AFDPP), qui organise l’exposition Ma France, présentée à Paris en 1990.
En Depuis mai 2005, la donation est affectée à la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine (MAP). Une première exposition, L’odyssée d’une icône, est coproduite à Paris avec la Maison européenne de la photographie (MEP) en 2008.
C’est également avec le concours de la MAP qu’est organisée la grande rétrospective de l’œuvre du photographe au Jeu de Paume en 2010. Celle-ci réveille l’intérêt des chercheurs pour Kertész, aujourd’hui très connu des spécialistes mais moins repéré par le grand public. Au fil des années, de nombreuses images de Kertész, ainsi que des documents d’archives issus de la donation sont présentés dans de nombreuses expositions, comme Calder, 1926-1933 au Centre Pompidou en 2009, 1917 à Pompidou-Metz en 2013, ou bien encore au FOAM à Amsterdam en 2017.
En 2019, cinq projets spécifiques expositions vont permettre permettent au public de redécouvrir l’œuvre d’André Kertész :
– La France depuis Saint-Cloud, André Kertész et la revue Art et Médecine (1931-1936), Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), musée des Avelines, du 21 février au 13 juillet.
-André Kertész, Commercial Works, Creil (Oise), festival Usimages 2019, du 27 avril au 15 juin
-André Kertész, La lumière de Paris, Chengsha, (Chine), été 2019 organisé par le Jeu de Paume dans le cadre du festival Croisements (sous réserve)
-André Kertész, Jeu de Paume-Château de Tours (Indre-et-Loire), du 25 juin au 27 octobre 2019
-André Kertész, Marcher dans l’image, Gentilly (Val-de-Marne), Maison de la photographie Robert Doisneau, du 22 novembre 2019 au 2 février 2020.
PROGRAMMATION
La France depuis Saint-Cloud, André Kertész et la revue Art & Médecine (1931-1936) – 21/02 – 13/07/19
Musée des Avelines, Saint-Cloud
Commissaire : Emmanuelle Le Bail, Commissaire générale de l’exposition et directrice du musée
Cette exposition est coproduite par le Musée des Avelines et la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine.
Le musée des Avelines, en partenariat avec la Médiathèque
de l’architecture et du patrimoine (MAP) rend hommage au photographe André Kertész (1894-1985), photographe majeur du XXe siècle. L’exposition s’attache plus particulièrement à montrer la diversité et la modernité de ses œuvres publiées entre 1931
et 1936 dans la revue Art et Médecine du docteur Debat, figure emblématique de Saint-Cloud.
Cette rétrospective rassemble 80 tirages en noir et blanc de Kertész, soulignant son regard très personnel et sa vision poétique des belles choses que les autres ne voient pas. Elle invite à une déambulation dans la France de l’entre-deux guerres, une promenade onirique entre ombre et lumière.
André Kertész, Commercial works – 27/04 au 15/06/19
Biennale de la photographie industrielle Usimage, Creil
Commissariat : Fred Boucher et Matthieu Rivallin
En 1943, André Kertész obtient la nationalité américaine qui lui permet d’exercer son activité photographique à l’intérieur des États-Unis. L’une des premières commandes qu’il obtient l’emmène à Akron dans l’Ohio photographier l’usine Firestone. Le reportage traduit l’effort de l’entreprise dans la production militaire mais aussi les bienfaits que pourrait en tirer l’économie américaine dans l’après-guerre. Au-delà de la presse des pneus ou de l’atelier de vulcanisation des chaloupes de débarquement, Kertész photographie en couleur le paysage industriel de la ville d’Akron ou les échantillons de caoutchouc utilisés pour les travaux de l’entreprise.
En juin 1944, il se rend à Marcus Hook en Pennsylvanie photographier l’usine et le centre de recherche de l’American Viscose Corporation. Kertész va prendre unnombre très important d’images à la demande de Charles W. Rice, responsable de la publicité. La campagne photographique
est organisée dans le cadre des « War plants », commandes photographiques devant servir à illustrer l’effort de guerre des États-Unis. Les images des lignes de production, des bureaux d’études et du paysage industriel alentour sont destinées à illustrer une plaquette de présentation du site publiée en 1945.
Qu’il s’agisse de montrer des femmes face aux machines à filer, le directeur du site à son bureau ou des ouvriers eeffectuant la maintenance des machines, Kertész s’attache à la mise en lumière et à la composition des scènes avec une grande acuité. Fidèle à ses travaux plus personnels, les détails d’un fil ou d’une main sur une machine sont traités comme de petites natures mortes.
André Kertész, Les escaliers de Montmartre, étude de lignes et d’ombres, 1926© Ministère de la Culture – Mé- diathèque de l’architecture et du patrimoine, dist. RMN Grand Palais / Donation André Kertész
André Kertész, Ouvrière à sa machine, reportage pour American viscose Corporation © Ministère
de la Culture / Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, dist. RMN-GP / Donation André Kertész
André Kertész – 25/06 – 27/10/19
Jeu de Paume-Château de Tours, Tours
Commissaires : Pia Viewing et Matthieu Rivallin
Cette exposition est coproduite par le Jeu de Paume et la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine,
en collaboration avec la Ville de Tours.
L’exposition « André Kertész » est consacrée au grand photographe hongrois naturalisé américain (1894-1985), dont l’œuvre fut à l’unisson de sa vie et de ses sentiments : de ses débuts en Hongrie à l’épanouissement de son talent en France, de ses années d’isolement à New York à sa reconnaissance internationale.
Acteur majeur de la scène artistique parisienne durant l’entre-deux- guerres, André Kertész, dont la carrière s’étend sur plus de cinquante ans, est aujourd’hui reconnu comme l’un des photographes les
plus marquants du XXe siècle. Cette exposition rétrospective d’une centaine de tirages retrace le lien que Kertész a tissé tout au long de sa vie entre photographie et édition.
André Kertész, La déambulation à l’œuvre 22/11/19 au 02/09/20Maison de la photographie Robert Doisneau
Exposition coproduite par la Maison de la photographie Robert Doisneau et la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine
Commissaire : Cédric de Veigy
André Kertész (1894-1985) compte parmi les regards qui ont le plus contribué au renouvellement du langage photographique au 20ème siècle. Auteur apprécié par ses pairs, il est à la fois initiateur du reportage photographique et artisan de cette nouvelle vision des années 1920. Kertész est aussi l’un des rares dont l’inventivité s’est toujours affirmée et renouvelée au cours d’une carrière particulièrement longue et prolifique.
Si l’œuvre léguée à l’Etat par André Kertész en 1984 fait depuis plusieurs années l’objet de nombreuses études, sa pratique du 24×36 reste encore presque inconnue. L’auteur fait pourtant l’acquisition dès 1930 d’un appareil mythique et révolutionnaire : le Leica. Il invente alors seul une posture et un regard qui se généralisera par la suite chez de nombreux autres photographes : la déambulation photographique.
L’exposition présentée à la Maison Doisneau résultera des travaux inédits menés par Cédric de Veigy sur les clichés 24×36 d’André Kertész pris en France entre 1930 et 1936. A l’instar de la fameuse valise de Robert Capa, l’étude des films originaux conservés par la Médiathèque de l‘architecture et du patrimoine dévoilera pour la première fois la manière et la pensée d’André Kertész au moment de la prise de vue. Visiteurs et lecteurs seront ainsi invités à rejoindre l’auteur, derrière son viseur, pour comprendre le fascinant et déterminant instant du déclenchement.
André Kertész , La lumière de Paris été 2019
Musée Xie Zielong, Changsha, Chine (sous réserve)
Commissaires : Matthieu Rivallin
Dans le cadre du festival Croisements
Cette exposition est réalisée par le Jeu de Paume en collaboration avec la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, ministère de la Culture.
Peintre d’ombre, Paris, 1926, ministère de la Culture / Médiathèque de l’architecture et du patrimoine © Donation André Kertész
André Kertész, Meudon, 1928 © Ministère de la Culture – Médi- athèque de l’architecture et du patrimoine, dist. RMN-GP / Donation André Kertész
« J’écris avec la lumière, et la lumière de Paris est ma bonne copine ».